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L’ordre public est sous contrôle, selon la Gendarmerie nationale. |
Dans le district de Maroantsetra, une jeune fille de 11 ans a été victime d’une agression sexuelle, comme l’a confirmé l’examen médical. L’auteur du crime a été arrêté en flagrant délit.
Les mains ligotées, un homme de 38 ans a été remis par des agents de la Police municipale de la commune de Mahavelona Maroantsetra à la Gendarmerie nationale, samedi. Il a été surpris en flagrant délit de viol sur une fille âgée de 11 ans, comme l’a expliqué le maire aux gendarmes.
Une enquête a immédiatement été ouverte. Les premiers éléments de l’interrogatoire ont permis d’établir les circonstances du crime, qui a eu lieu vendredi après-midi, vers 16 h.
La mère de la victime était absente au moment des faits. Le suspect en a profité pour l’emmener de force dans un coin isolé, où il a commis son crime. Il a été trahi par les cris de sa victime. Il n’est pas allé loin lorsque le fokonolona (communauté villageoise traditionnelle) et les policiers de la mairie l’ont capturé.
Sous contrôle
« La fillette a été évacuée à l’hôpital de Maroantsetra pour recevoir les soins et traitements nécessaires. Le médecin a confirmé que l’acte de viol a bien eu lieu», a rapporté la Gendarmerie nationale.
Les gendarmes ont mis en place un dispositif de sécurité et de prévention pour éviter une éventuelle justice populaire, car la colère des habitants face à la gravité du crime pourrait rapidement dégénérer. Jusqu’à hier, les autorités ont affirmé que l’ordre public était sous contrôle.
Le défèrement du suspect est prévu dès que les procès-verbaux et les pièces à conviction seront prêts.
Depuis la semaine dernière, c’est le troisième viol sur des enfants de moins de 13 ans. Dans les deux autres cas, les victimes, âgées de 5 ans à Ambohipo (Antananarivo) et de 3 ans à Mahambo (Fenoarivo Atsinanana), sont décédées.
Selon le Code pénal malgache (article 332), les peines encourues pour viol sur mineur sont les travaux forcés à perpétuité et la castration chirurgicale obligatoire pour les victimes de moins de 10 ans, ainsi que de quinze à vingt ans de travaux forcés et la castration chimique ou chirurgicale pour les victimes âgées de 10 à 13 ans.
Gustave Mparany