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L’ambulance a rebroussé chemin car le blessé est décédé en cours d’évacuation. |
Un militaire du GFSI, à Iavoloha, a été tué chez lui à Mahitsy. Le suspect, son beau-frère, a été abattu.
Un homme de troupe, portant le grade de caporal, a été victime d’un meurtre atroce, dimanche à l’aube, à son domicile à Mahitsy.
Cet élément du Groupement des forces spéciales d’intervention (GFSI) au sein de la Présidence, âgé de 30 ans, travaillait au palais d’Iavoloha. Il vivait à Bejofo à Mahitsy avec sa femme, leurs deux enfants et sa nièce. Ils occupent l’étage, tandis que son beau-frère, âgé de 21 ans, habite le rez-de-chaussée. C’est dans cette maison que le crime s’est passé.
Selon des autorités, le couple se disputait souvent. Il est déjà arrivé que la femme agresse son mari avec un couteau. Ces derniers temps, ils ne dormaient plus dans le même lit.
Constat
La femme aurait avoué que son frère a administré un somnifère à son mari. Il est ensuite monté dans la chambre de ce dernier, plongé dans le sommeil. Il l’a frappé à la tête et au bras avec une hache. Un membre de la famille a été réveillé par les bruits et a surpris le beau-frère en train d’assommer le militaire. Ce bourreau a volé le téléphone et la carte bancaire de sa victime avant de prendre la fuite.
La gendarmerie est intervenue dès qu’elle a été alertée à 3 heures du matin. Le blessé a été admis à l’hôpital de Bejofo, puis une ambulance a dû l’évacuer vers le Centre hospitalier de Soavinandriana. Il est décédé sur la route et a été ramené à la morgue de Bejofo.
Lors du constat, les gendarmes ont découvert des traces de sang dans sa chambre. Dans celle de sa femme, sous une table, se trouvait l’arme du crime. Il n’y a eu aucune effraction, ce qui confirme que le meurtrier est un membre de la famille.
D’après des géolocalisations, le principal suspect a parcouru Mahitsy, Ivato et Talatamaty durant la journée. À son retour à la maison le soir, il a été arrêté.
Il allait être emmené à la brigade pour rejoindre sa sœur déjà en garde à vue lorsqu’il a tenté de s’enfuir. « Il a sauté du véhicule de la gendarmerie pour s’échapper dans l’obscurité. Après des sommations auxquelles il n’a pas prêté attention, les gendarmes ont été contraints d’ouvrir le feu et l’ont touché. Il n’a pas survécu », assène un gendarme.
Gustave Mparany
Madagascar, champion du monde des exécutions extra judiciaires...
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