LUTTE CONTRE LA CORRUPTION - La déclaration de patrimoine motive peu

Le directeur du Bianco Toliara (à droite) saluant l’initiative du président du comité intérimaire de l’université de Toliara.

Hery Rakoto Andriamparany, directeur de la branche territoriale du Bianco à Toliara, a fait savoir jeudi dernier que la déclaration de patrimoine pour les assujettis légaux avance, mais à très petits pas.

« D’après nos statistiques, de nombreux assujettis n’ont pas encore procédé à la déclaration de patrimoine. La mesure préventive optée reste la sensibilisation, d’abord en soulignant que c’est une forme de lutte contre la corruption, une balise et un grand pas vers la transparence dans la gestion administrative et financière du pays », a-t-il souligné.

Les assujettis légaux à la déclaration de patrimoine, tels que les magistrats administratifs et financiers, les inspecteurs, les hauts fonctionnaires de l’État, les commandants de compagnie de gendarmerie et leurs supérieurs, les officiers de police judiciaire, les chefs de district, les préfets, les gouverneurs, les comptables publics et ordonnateurs, sont tenus de déclarer leur patrimoine au moment de leur prise de fonction.

Selon les explications, nombreux ne sont pas suffisamment informés de l’importance de l’engagement et du caractère obligatoire de la démarche. Puisque c’est une forme de crédibilité à gagner auprès du public, le comité intérimaire de la présidence de l’université de Toliara, entre autres, a sauté le pas.

Bien que le comité soit intérimaire, les membres, dirigés par le président du comité, Francis Veriza, ont tenu à marquer la transparence dans la gestion de l’université. La corruption dans la délivrance des diplômes et la corruption sexuelle sont les formes fréquentes retenues au sein de l’université de Toliara.

Mialisoa Ida

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