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Tsiory Razafinimanana est le finaliste du concours «Le Meilleur Pâtissier» de M6. |
Tsiory Razafinimanana, finaliste du dernier Meilleur Pâtissier, est né en France de parents malgaches originaires de Tana, venus à Paris pour leurs études. Cela fait maintenant 14 ans qu’il n’est pas retourné à Madagascar.
Depuis combien de temps évoluez-vous dans le domaine de la pâtisserie ?
Cela fait un peu plus de deux ans que je me suis lancé dans la pâtisserie. J’ai appris de manière autodidacte, en explorant des livres et en suivant des tutoriels sur YouTube, tout en m’entraînant chaque semaine. Depuis toujours, la cuisine me passionne. J’aime découvrir de nouvelles saveurs et me perdre dans des vidéos culinaires. Après le Covid, j’ai décidé de me concentrer sur la pâtisserie, un domaine qui correspond parfaitement à ma personnalité : créatif mais méthodique, organisé et rigoureux. En 2022, j’ai fait le choix de réduire mon activité professionnelle pour me consacrer pleinement à cet art et viser un jour le CAP pâtisserie, qui est une formation diplômante de pâtisserie.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au concours «Le Meilleur Pâtissier» ?
Je suis un fan de l’émission depuis ses débuts. Je regardais l’émission avec ma mère, puis avec ma compagne. Quand j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à la pâtisserie, je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter ma chance ? ». Je me suis inscrit au casting et, à ma grande surprise, j’ai été sélectionné.
Quel est votre projet en cours ?
Ma prochaine grande étape est de passer mon CAP pâtisserie en candidat libre. En attendant, je continue à nourrir ma passion et à partager mes créations sur mon compte Instagram. Je suis également ouvert à toutes les opportunités professionnelles qui pourraient se présenter à moi.
Pourriez-vous nous parler de vos distinctions et de vos trois tabliers bleus ?
Participer au Meilleur Pâtissier a été un véritable rêve pour moi. Au début, mon objectif était simple : ne pas être éliminé dès le premier épisode. Mais au fur et à mesure, j’ai voulu plus. Gagner un tablier bleu est devenu un véritable défi, et j’ai réussi à en obtenir trois. J’ai aussi remporté plusieurs «cupcakes d’or». La clé de ma réussite ? Prendre des risques sur les visuels et les saveurs, et surtout veiller à la précision et à la netteté de mes réalisations.
Quelle a été votre réaction après avoir terminé à la deuxième place du concours ?
Je suis très fier de mon parcours. Mes points forts ? La créativité, l’audace dans les associations de saveurs, et la cohérence entre le goût et l’apparence de mes créations. J’ai aussi pu partager ma double culture franco-malgache à travers des saveurs emblématiques de Madagascar comme la vanille, le poivre Voatsiperifery, le combava, et bien d’autres. Mon trompe-l’œil de Vary Sosoa sy Masikita a marqué les esprits. Participer à cette émission a été une expérience incroyable. J’ai réalisé un rêve ! J’ai vécu chaque étape de l’aventure pleinement, du casting à la diffusion. C’était un moment exceptionnel, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
La pâtisserie est-elle votre activité principale ?
J’ai une formation d’ingénieur et je suis auditeur informatique. La pâtisserie reste une passion pour moi. J’ai aussi d’autres centres d’intérêt : je donne des cours de danse comme swing, lindy hop. Je suis un grand amateur de musique et de concerts, et je suis passionné de basket, notamment la NBA. D’ailleurs, je me suis inscrit dans un club de basket loisir il y a deux ans.
Quelle est votre spécialité en pâtisserie ?
Je n’ai pas de spécialité particulière, mais j’aime beaucoup travailler les fruits et le pochage. Je suis toujours en quête d’associations de saveurs originales. Si je devais en choisir une, mon Paris-Brest semble plaire à beaucoup de monde.
Nicole Rafalimananjara