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La nouvelle a terrassé les riverains. |
Les mots ne suffisent pas à décrire l’amertume qui submerge une mère de trois enfants, habitant de Dépôt 4e, à Toamasina, et encore moins l’expérience traumatisante vécue par sa fille. Cette dernière a été témoin, hier, de la mort terrible de son frère, âgé de 11 ans.
Un parpaing s’est écrasé sur la tête du garçon qui se divertissait le matin avec sa sœur de 13 ans et d’autres enfants. Il a rendu son dernier souffle sur les lieux, selon les informations recueillies. Les riverains, frappés de stupéfaction, avaient l’impression de vivre un cauchemar et n’arrivaient pas à croire au décès de ce pauvre enfant. Ils ont tenté de le sauver en l’emmenant à toute vitesse à l’hôpital, au service de pédiatrie. Malheureusement, les urgentistes n’ont pu rien faire pour le blessé.
Selon certains témoignages, « les enfants jouaient près d’une maison en construction située à proximité d’une école primaire publique. Ils ne se doutaient pas du danger qui les guettait. Alors qu’ils ne s’y attendaient pas, le parpaing est tombé sur le garçonnet ».
Contactée par une collègue, la mère de la victime a raconté qu’elle venait de se laver pour aller au marché faire quelques courses, quand quelqu’un l’a informée du triste événement. Elle s’est immédiatement rendue à l’hôpital où elle a fondu en larmes en voyant son fils cadet. Ce dernier, couvert de sang, n’a plus réagi lorsque sa mère, en sanglots, l’a agité, comme si elle pensait que cela allait le ramener à la vie.
Crise
Depuis qu’elle a été témoin de ce drame, la sœur du garçon n’a cessé de délirer. Elle a dû être placée sous soins en attendant qu’elle se ressaisisse ou retrouve son état normal.
Dans l’après-midi, elle a quitté l’hôpital avec sa mère, bien qu’elle ait encore fait une nouvelle crise, probablement en se remémorant la scène. Le corps sans vie de son frère a été transporté dans un quartier au sud d’Ambatovy.
La famille, secouée par l’épreuve accablante, s’est installée à Dépôt 4e depuis seulement une semaine, lorsque sa vie a soudainement basculé dans l’horreur.
Gustave Mparany