MIARINARIVO - Une adolescente violée et assassinée

La commune de Miarinarivo a été le théâtre de l’acte odieux.

Une fille de 13 ans, qui n’avait donné aucun signe de vie samedi toute la journée et la nuit, a été retrouvée morte le lendemain à Miarinarivo. Elle a été victime d’un viol.

C’est au-delà des mots. Une jeune fille de 13 ans a été sexuellement agressée et tuée dans le district de Miarinarivo. Son corps sans vie a été abandonné à Marotsingala Antsahamaina, dans la commune de Miarinarivo II, où il a été retrouvé dimanche matin.

Originaire d’Ankadinondry, elle vivait avec ses parents à Antanambao Nord, dans la capitale de l’Itasy.

D’après les témoignages recueillis par les gendarmes, elle a été aperçue pour la dernière fois samedi à 13 heures. À ce moment-là, elle est partie de chez elle pour se rendre à Antsahamaina, où habite un homme qu’elle souhaitait voir.

Recherches

Sa famille n’a pas manifesté d’inquiétude, car la personne chez qui elle s’est rendue fait partie de ses connaissances. Cependant, le soir venu, l’attente a suscité curiosité et panique, car elle n’est pas revenue à la maison et personne ne savait où elle était.

Des recherches ont été menées dans presque tous les endroits où elle aurait pu se trouver, mais les membres de sa famille sont rentrés bredouilles. Amis, proches, hôpitaux, marchés et autres lieux ont été fouillés, mais en vain.

Dès le lever du jour, la famille a poursuivi les recherches sans relâche. Vers 9h20, elle a finalement découvert l’enfant qui, malheureusement, était déjà en état de rigidité cadavérique, gisant à plat ventre au pied d’un pin.

Des gendarmes de la brigade de Miarinarivo et un médecin inspecteur ont rejoint les lieux dès qu’ils ont été informés de la situation.

La victime a été localisée non loin d’une piste menant à Ambohimarina. L’autorité sanitaire a indiqué aux gendarmes qu’après examen, des traces de blessures ont été observées dans la partie intime et au niveau de la gorge de la défunte. Cela a conduit à confirmer qu’elle a été victime d’un étranglement cervical après avoir subi des violences sexuelles.

Les gendarmes ont passé au peigne fin les lieux, mais n’ont relevé aucune trace d’une éventuelle lutte entre la fille et son ou ses agresseurs. Une enquête a été ouverte, dans laquelle le Groupe d’appui à la police judiciaire épaule l’équipe de la brigade.

Gustave Mparany

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