Un chef de centre de réinsertion sociale, ou camp pénal, un instituteur au sein du même établissement et un cultivateur ont été placés en détention préventive, mardi, pour escroquerie à Antalaha.
Selon des informations obtenues au compte-gouttes, la gendarmerie a reçu, le vendredi 10 janvier, une plainte formulée par une femme contre ces individus.
Cette femme a expliqué qu’elle avait été arnaquée par ces personnes qui lui avaient soutiré cinq millions six cent mille ariary.
« En effet, ces hommes lui avaient promis de chercher tous les moyens pour libérer son fils, condamné à la maison centrale d’Antalaha, en échange de cette somme. Bien que l’argent ait été versé, le fils de la plaignante n’est pas sorti de prison. Se sentant trompée, elle a décidé de porter plainte contre eux », selon les explications fournies.
L’équipe de la police judiciaire a interpellé les trois escrocs présumés et les a présentés au parquet mardi. Un mandat de dépôt a été prononcé à leur encontre. La date à laquelle ils répondront de leurs actes devant le tribunal n’a pas immédiatement été fixée lors du déferrement.
Gustave Mparany