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| Le scooter s’est littéralement brisé en deux après la violente collision. |
Lancé à toute vitesse, une moto est entrée en collision avec un camion. Le scootériste a trouvé une mort tragique. La violence du choc glace le sang.
Grave accident de la circulation sur la Route nationale numéro 7. Roulant à tombeau ouvert, un scooter a percuté de plein fouet un poids-lourd à la hauteur de la ville d’Ambatolampy, dans la soirée d’avant-hier. Le conducteur du deux-roues a été tué sur le coup. Figé dans un état végétatif après la violente collision, il n’a pas survécu. Le malheureux a été sérieusement touché à la tête. Vu son état, il a également succombé à de multiples traumatismes. Lorsqu’il s’est écrasé sur le bitume après avoir été éjecté de son deux-roues, tout espoir de l’arracher d’entre les morts semblait déjà perdu d’avance.
Après la collision, le scooter s’est littéralement divisé en deux. Alors que la partie avant comportant le guidon, la fourche et la roue avant, sectionnée du reste de la moto, s’est écrasée à quelques mètres du point de contact après avoir été projetée dans les airs, le bloc restant comportant le moteur, le siège et la roue arrière avec tout le système de transmission s’est immobilisé au milieu de la chaussée, après avoir été retourné.
Responsabilités
La scène de l’accident a de quoi laisser pantois. Après le choc d’une violence inouïe contre le camion, les deux parties de la moto sectionnée étaient inversées comme si elles avaient pris des directions opposées. Les dégâts encore visibles sur les lieux de l’impact glacent le sang. Outre les éclats et les morceaux de carénage en plastique éparpillés sur la voie, le sang qui maculait l’asphalte rappelait la gravité du choc.
Des éléments des Forces de défense et de sécurité se sont dépêchés sur les lieux de l’accident, sitôt alertés. Le constat a été effectué la nuit même afin de déterminer les parts de responsabilité. Le conducteur du poids-lourd, alité pour sa part, a été entendu par les enquêteurs avant que le dossier ne soit transmis au parquet près du Tribunal de première instance à Ambatolampy.
Andry Manase