LOI DE FINANCES 2025 - Le Grand Argentier devant les députés

Le palais de Tsimbazaza n’a pas fait le plein hier pour la présentation du Budget primitif pour 2025.

Les députés présents à l’Assemblée nationale hier ont eu droit à des éclairages précis et détaillés de la part de la ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison sur les orientations du Budget 2025.

Une légère modification au programme, sans trop de conséquences. Hier, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances, accompagnée par les membres de son staff, est venue à Tsimbazaza pour donner de plus amples explications sur les grandes orientations du Projet de loi de finances 2025 (PLFI) aux députés. Un exercice plutôt facile, car les éventuelles questions sur des points sensibles devront être posées lors des travaux de commission du 27 novembre et lors de la séance plénière d’adoption programmée le 29 novembre. Ainsi, la ministre n’a eu qu’à résumer les faits saillants dans les documents, annexes compris, déjà distribués aux députés, qui ont donné l’impression de s’y intéresser avec une attention particulière.

Pour l’aspect économique dans sa pure forme, le taux de croissance en termes réels du Produit intérieur brut serait de 5% contre 4,4% cette année, soit un bond de 0,6%. Une prévision discutable pour certains bailleurs de fonds.

Rôles déterminants

 Si plusieurs secteurs vont y contribuer, la particularité viendra de l’augmentation du rendement rizicole à l’hectare. De 2,5 tonnes, générant un gap de 700 000 tonnes par an pour la consommation nationale, comblé par les importations, elle devrait atteindre les 8 à 12 tonnes à l’hectare avec le recours à des semences hybrides, avec des épis en cent vingt jours à peine.

Le volet financier pour l’achat de ces nouvelles races est déjà prévu dans les rubriques de dépenses du PLFI. Le Secrétariat d’État auprès de la présidence de la République, en charge de la souveraineté alimentaire, jouera désormais des rôles déterminants.

Le Tourisme, avec une progression attendue de 14%, les mines et leurs réformes structurelles, l’amélioration du climat des affaires par l’adoption du nouveau Code des investissements, l’augmentation des produits de la pêche de 106 516 à 220 000 tonnes, la libéralisation des télécommunications qui devrait croître de 13,4%, sont autant de secteurs porteurs.

Eric Ranjalahy

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