La Confédération africaine de tennis envisage des réformes majeures pour améliorer les compétitions U12 à U18 et soutenir le développement du tennis en Afrique.
La Confédération africaine de tennis (CAT) s’engage dans une réforme ambitieuse pour le développement du tennis sur le continent. Lors de la réunion du Comité de développement des évènements jeunes, tenue à Casablanca et clôturée le 17 novembre, Dina Razafimahatratra, ancien directeur technique national du tennis malgache, a activement participé à la formulation de propositions visant à transformer les compétitions africaines. Ces propositions seront examinées par le comité exécutif de la CAT le 21 novembre.
Des réformes ciblant les compétitions par zones
Les discussions ont abouti à des propositions clés, notamment l’annulation des championnats d’Afrique du Nord U14 et U16, tout en maintenant ces tournois dans les autres zones (australe, centrale, ouest et est). Le championnat d’Afrique U16 est également préservé, mais avec des incitations comme des bourses de voyage pour motiver davantage les jeunes talents.
« Le championnat d’Afrique U14 sera organisé sur terre battue en mars et sur dur en septembre, » précise Dina Razafimahatratra, membre du comité.
Ces ajustements visent à optimiser les ressources des fédérations nationales tout en maintenant une structure compétitive solide.
Une mutualisation pour réduire les coûts
Une autre grande proposition consiste à regrouper les championnats individuels des U14 sur terre battue avec ceux des U18, dans un même lieu. Cette initiative permettra aux fédérations nationales de réduire les dépenses liées à l’envoi d’équipes dans plusieurs pays pour différents événements.
« Les fédérations pourront discuter directement avec la CAT sur l’organisation des évènements U12, U14, U16 et U18, dans le respect des cahiers des charges, » ajoute Dina Razafimahatratra.
Cela pourrait renforcer la collaboration entre les fédérations nationales et la CAT, tout en favorisant une gestion plus efficace des ressources disponibles.
Le rôle du centre de Sousse à Tunis
Le comité a également abordé la question du centre d’entraînement de Sousse, en Tunisie. Les discussions visent à améliorer son fonctionnement en collaboration avec la Fédération internationale de tennis (ITF). Cela inclut des réformes dans le recrutement, les cursus de formation, ainsi que l’accès à un plus grand nombre de tournois chaque année.
Si ces changements sont adoptés, le centre deviendra un pilier du développement des talents africains.
Les propositions issues de la réunion de Casablanca pourraient transformer le tennis africain en créant une base solide pour les jeunes joueurs et en optimisant les compétitions. Si validées, ces réformes promettent des avantages significatifs pour les fédérations nationales, les athlètes et le rayonnement du tennis sur le continent. La décision finale du comité exécutif, prévue pour le 21 novembre, est donc très attendue.
L'Express de Madagascar