Le Comité olympique malgache et quelques présidents de fédérations contre- attaquent le ministre des Sports. |
Contre-attaque. « Le ministre n’a pas tenu ses promesses de soutenir les mouvements sportifs, évoquées lors de notre prise de contact. Au contraire, il les attaque », a mentionné le secrétaire général du Comité olympique malgache (COM), Harinelina Randriamanarivo, président de la fédération de l’haltérophilie. Quelques présidents de fédérations nationales, dont ceux du tennis de table, du cyclisme, du rugby, de la boxe, du badminton et de l’haltérophilie, ont tenu une conférence de presse à Ivandry. Ces derniers n’ont pas digéré la déclaration du ministre en dénigrant les Ladies Makis après leur lourde défaite en compétition mondiale, alors qu’arriver à ce stade avait nécessité d’énormes efforts et de moyens financiers.
Illogique
« Nous étions vice-champions aux Jeux africains et au championnat d’Afrique. Madagascar est classé 24e rang mondial et pourtant, après notre première participation à ce niveau élevé, il nous critique, alors que nous n’avons reçu aucune subvention jusqu’ici après de nombreuses participations internationales. Son évaluation est illogique », a crié haut et fort Marcel Rakotomalala, patron de Malagasy Rugby. « La fédération se débrouille déjà pas mal pour concrétiser son programme d’activités, entre autres les championnats, les formations, la vulgarisation… et nous ne pouvons même pas espérer le soutien de l’État pour les sorties internationales », a souligné pour sa part Herley Ambinintsoarivelo, président de la Fédération du tennis de table. Bref, les dirigeants des mouvements sportifs sollicitent et exigent une meilleure collaboration avec l’État pour que « le sport devienne vraiment une fierté nationale ».
Serge Rasanda