AMBOSITRA II - Un charbonnier découvre un bébé décapité 

Le médecin examine le corps devant des témoins atterrés.

Un nouveau-né, dont les parents demeurent inconnus, a été retrouvé décapité et dépourvu d’un bras dans le district d’Ambositra II. L’émotion s’empare des habitants.

Jeudi matin, une découverte macabre a bouleversé le fokontany d’Andriambelonomby, dans le district d’Ambositra II. Un nouveau-né de sexe masculin, âgé d’environ un mois, a été retrouvé sans tête. 

C’est un charbonnier, en quête de bois, qui a été le premier à faire cette terrible trouvaille. À la vue du corps sans vie, il a ressenti un profond choc et une immense tristesse. Le cœur lourd, il a immédiatement alerté les autorités et le fokonolona, conscient de l’horreur des faits.

Les personnes arrivées sur les lieux ont constaté que le petit corps avait apparemment été enterré récemment. Un chien, attiré par l’odeur, l’avait déterré, révélant ainsi une scène glaçante. 

Sous le choc 

La fosse, peu profonde, avait permis au chien de traîner la dépouille à la surface, ce qui a conduit à la découverte à fendre l’âme. Le médecin, présent avec les gendarmes pour l’examiner, a confirmé qu’il n’avait plus ni tête ni bras droit. Il a précisé que la décapitation et l’amputation du bras sont des actes d’une cruauté inexplicable. Le mystère plane donc sur le mobile de cet infanticide.

Les habitants, sous le choc, ont été profondément affectés par cette nouvelle atterrante. Les souvenirs d’un autre crime, celui du corps décapité d’un coach de fitness découvert en juillet dans le même fokontany, ressurgissent et alimentent l’angoisse collective. Un confrère local rapporte que les murmures de consternation et de tristesse se font entendre dans les rues, alors que chacun tente de comprendre comment une telle barbarie pouvait se produire dans leur village.

Les responsables du fokontany ont pris en charge les funérailles du nouveau-né, veillant à lui offrir une sépulture digne malgré les circonstances horribles de sa mort. Pendant ce temps, la gendarmerie a ouvert une enquête active pour identifier les auteurs et complices de ce crime odieux, mais pour l’instant, aucune piste n’a été trouvée. 

La population reste en émoi, espère des réponses et cherche à retrouver un semblant de paix après cette série d’atrocités.

Gustave Mparany 

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