« Je te demande pardon. Je présente mes sincères excuses. Ne m’en veux pas. Toi, père, N. et F., aimez-vous les uns les autres. Cessez de vous haïr, faites l’effort de vous entendre à présent. C’est tout ce qui importe. Pensez à ces enfants. Quant à vous, mes frères et sœurs, je n’ai jamais nourri de rancune à votre égard, c’est moi qui ai agi de manière irréfléchie. »
Cette lettre a été trouvée sur un homme de 37 ans, marié et père de deux enfants, découvert mort mardi après-midi dans le fokontany d’Antanimarina, commune d’Ambatomirahavavy. Il habitait à Ambohibary, commune de Fenoarivo Alakamisy. Sa famille a confirmé aux gendarmes que l’écriture était bien la sienne et qu’il avait longtemps vécu un problème conjugal.
« Il s’est disputé avec sa femme la nuit précédant sa mort. Il a quitté son foyer à 4 h du matin et a parlé à d’autres membres de la famille dans le voisinage : «Je pars et ne reviendrai jamais, veillez sur ces enfants, bonne chance à vous !», » selon la même source.
Sa gorge portait une coupure profonde, d’après le médecin. Un petit couteau taché de sang a été retrouvé près de sa main droite.
Gustave Mparany