Le Consortium des laboratoires de Madagascar (Clam) fait face à de grands défis. Les laboratoires accrédités sont encore rares. « Jusqu’ici, seul un sur une quarantaine est accrédité », indique le président du Clam, Andriamalala Rajoelisoa, hier, lors de la communication de la journée du Clam qui se tiendra à l’Akademia malagasy à Tsimbazaza, le 6 novembre.
Les infrastructures qualité, telles que les organismes d’accréditation et les institutions de métrologie qui vérifient les différents appareillages utilisés dans les laboratoires, sont encore peu développées dans le pays. L’absence de ces infrastructures ne permet pas l’accréditation des laboratoires existants. Pour la reconnaissance internationale d’un produit, nous avons recours à des laboratoires accrédités de Maurice, d’Afrique du Sud, entre autres. Ce qui augmente le coût.
« Notre objectif est d’accréditer tous les membres du Clam », enchaîne le président de l’association.
Le Clam compte, actuellement, une vingtaine de laboratoires membres. Il a pour objectif d’avoir quarante membres, dans tous les secteurs confondus, à savoir, l’agroalimentaire, le biomédical, la pharmaceutique, le cosmétique, l’environnement, l’énergie, ainsi que les bâtiments et travaux publics. L’objectif de cette rencontre annuelle pour la promotion de la qualité des laboratoires est de mobiliser tous les laboratoires de tous les secteurs confondus et les infrastructures qualité, afin de réunir les efforts pour promouvoir la qualité au niveau national.
Miangaly Ralitera