OCÉAN INDIEN - La gestion côtière et marine malgache fait école

La 5e édition du forum sur la gestion côtière et marine s’est déroulée à Mahajanga.

La Grande ile est retenue comme modèle de la gestion côtière et marine pour huit pays de l’Ouest de l’océan Indien. C’est ce qui ressort de la cinquième édition du Forum qui regroupe tous les « Lamina enti-Mitantana Morontsiraka sy Andranomasina » (LMMA) de la région de l’océan Indien, qui s’est déroulée à Mahajanga, du 26 au 29 septembre, à l’hôtel Baobab Tree.

Des représentants de neuf pays riverains ont été présents pour discuter et apprendre l’expérience de Madagascar afin de pouvoir l’appliquer dans leur pays. Comme on le sait, la Grande ile est l’un des meilleurs endroits en termes d’économie bleue et de participation des groupes de base dans la gestion des ressources marines, ce qui constitue un bon modèle pour d’autres pays. 

Trois crises importantes

Le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Paubert Tsimanaoraty Mahatante a rappelé que le monde fait face actuellement à trois crises importantes, à savoir le changement climatique, la pollution et surtout la perte de la biodiversité.

« Lorsque nous parlons de ressources naturelles, nous pensons aux gens de la base parce que nous leur avons donné la possibilité de les gérer. Nous sommes conscients de l’importance et des avantages de la mer et ses ressources. C’est pourquoi il est obligatoire de la protéger ainsi que sa biodiversité. L’archipel des Comores a reconnu qu’il ne possède aucune terre, que la mer est sa seule terre et que sa destruction est une menace. Un « roll-map » ou une instruction est ainsi établie afin d’avoir une seule définition du LMMA pour l’océan Indien de l’Ouest. Notre dénomination est ainsi maintenue », détaille-t-il. 

Tous les acteurs directs comme la société civile, des partenaires tels que le WWF, WIO ainsi que les bailleurs de fonds comme la France, le Royaume-Uni et le Canada, ont participé à ce forum. Ces derniers ont promis de soutenir financièrement les communautés de base qui souhaitent investir dans le milieu, a ajouté le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue. 

Son département travaille, d’ailleurs, en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable pour la mise en valeur du patrimoine, car comme ces ressources marines sont naturelles, il faut pouvoir les gérer de manière durable.

Vero Andrianarisoa

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