Lundi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ji Ping, s’est entretenu avec Olivier Herindrainy Rakotomalala, ministre des Mines. Une rencontre ayant pour objectif de « renforcer la coopération sino-malgache dans le secteur minier, suite à l’adoption du nouveau code minier de Madagascar, un texte visant à favoriser l’investissement étranger tout en encadrant les pratiques commerciales», indique le ministère des Mines, qui a aussi laissé entendre un intérêt particulier des investisseurs chinois sur la connaissance du code minier.
La possibilité de traduire ce texte avait été évoquée lors de cette rencontre entre le diplomate chinois et le membre du gouvernement. Une initiative qui permettrait aux potentiels investisseurs chinois, qui s’intéressent au secteur minier de la Grande île, de cerner les pourtours de ce texte, élaboré justement pour encourager les investissements dans le secteur minier. Cela permettra aussi, selon le ministère des Mines, « d’encourager des pratiques conformes à la législation et aussi de renforcer la lutte contre la corruption dans le secteur ». Par ailleurs, les Chinois évoquent aussi leur volonté de raffermir et d’étendre la coopération dans le secteur minier. Ils sont attirés, justement, par un cadre juridique plus favorable aux investissements directs étrangers, qui alimentent d’ailleurs en grande partie ce secteur, ainsi que ses exportations.
« Le nouveau code minier, accompagné de son décret d’application, a été spécialement conçu pour attirer les investisseurs étrangers et dynamiser le secteur », indique-t-on. Parmi les projets de coopération discutés figure également la création d’un laboratoire de référence internationale pour le secteur minier à Madagascar, une idée inspirée par la récente visite du Président Andry Rajoelina en Chine. Cette infrastructure offrirait des services d’analyse minière avancés, renforçant ainsi l’attractivité du pays auprès des investisseurs.
Itamara Randriamamonjy