IMERINKASININA - Un homme tué dans sa nouvelle maison

Les suspects ont été déférés au parquet, à Anosy, mardi.

Une femme et six hommes ont été incarcérés à l’issue de leur défèrement, mardi. Ils sont prévenus du meurtre d’un habitant d’Imerinkasinina âgé de 68 ans.

Fixés sur leur sort, sept coupables présumés d’un assassinat sont rentrés en prison au terme de leur passage au parquet, à Anosy, mardi. Leur mise en détention préventive fait suite à une enquête de la gendarmerie du poste avancé d’Anjeva Gara sur la découverte du corps sans vie d’un père de famille, âgé de 68 ans, dans sa maison en cours de finition à Ambalanirana Imerinkasinina, le 17 octobre, à 20 h 33.

Il s’agissait d’une mort suspecte si les gendarmes s’en tenaient à l’analyse des circonstances et des indices recueillis. L’homme a été frappé à coups de hache en pleine tête. Il a perdu son téléphone, probablement emporté par le ou les scélérats. À part cela, les matériaux de construction et ses autres biens ont été constatés intacts.

Interpellés

Son gardien, son chef de chantier, les quatre ouvriers chargés de la construction de la clôture de sa nouvelle maison, et son ancienne compagne ont été interpellés dès le lendemain.

Tour à tour, ils ont été cuisinés, mais aucun n’est passé aux aveux. À en croire les bribes d’informations tirées de leur interrogatoire, le concierge était présent à son poste au moment du meurtre. Pourtant, il a affirmé qu’il n’a rien entendu. Alors qu’il s’y attendait le moins, sa femme a avoué que dans la journée, il avait emprunté à quelqu’un du village la hache, l’arme du crime.

Les gendarmes ont surtout découvert chez lui une bouteille de bière que son patron avait bue.

Quant au chef de chantier, il est rentré pour dîner ce soir-là. Il habite à une heure de chez la victime. Puis, il est retourné au chantier pour y passer la nuit. D’après ses dires, c’est lui qui a averti le gardien dès qu’il a découvert du sang qui gouttait.

Ses quatre maçons ont été arrêtés à leur domicile. Le gardien les accuse d’avoir proféré une menace selon laquelle ils tueraient son patron à cause d’une dispute liée à une erreur dans leurs travaux.

L’enquête judiciaire a également été dirigée contre l’ancienne compagne du défunt. En effet, ce dernier aurait, de son vivant, prévenu ses enfants que cette femme l’avait déjà ensorcelé et qu’à cause de cela, il avait failli mourir. Il avait une grande tumeur à la gorge.

Gustave Mparany

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