Double impact. Le parc Ivoloina retrouve progressivement sa biodiversité d’origine. Les espèces exotiques plantées dans ce parc à des fins d’étude, à l’époque coloniale, sont remplacées petit à petit par des plantes endémiques et autochtones. Contrairement aux afforestations classiques que le Groupe Filatex réalise souvent à Antananarivo, « cette intervention vise la reconstitution forestière, un processus essentiel pour restaurer l’écosystème du parc », selon un communiqué de presse d’Enelec et Vestop Toamasina, sur un reboisement effectué à Ivoloina le 26 septembre. Six cent trente jeunes plants endémiques ont été mis en terre à cette occasion, dont le somotrorana, le rotra, le sirika, le hazomainty, le maimbovitsika, l’ambora, le voapaka, le lafaza, le ramangoka, le sakoanala, le taolambito, le hintsina et une treizième espèce encore non répertoriée.
L’initiative consistait à planter des jeunes arbres endémiques et autochtones sous les arbres déjà existants. « Une fois ces nouvelles pousses suffisamment développées, les arbres exotiques seront abattus pour être transformés en bois d’œuvre. Ce processus contribue directement à la restauration de la biodiversité locale, car les arbres autochtones fournissent une source essentielle de nourriture et de refuge pour plusieurs espèces, notamment les makis et autres animaux herbivores ou frugivores », explique le communiqué. Enelec et Vestop Toamasina réaffirment leur volonté de protéger l’environnement et de contribuer activement à la préservation de la biodiversité locale.
Miangaly Ralitera