ARIVONIMAMO - Sept hommes écroués pour viol et meurtre

La commune d’Ambohitrambo où a eu lieu ce crime odieux.

Lundi, sept suspects ont été présentés au parquet d’Arivonimamo et ont été mis sous les verrous. Ils sont prévenus du viol et du meurtre d’une femme.

Tous en prison. Un mandat de dépôt a été émis contre sept suspects, traduits au parquet d’Arivonimamo lundi. Ils se trouvent derrière les barreaux en attendant de répondre de leurs actes devant la Cour criminelle.                      

Ces individus sont soupçonnés d’être les auteurs principaux et complices du viol suivi du meurtre d’une femme âgée de 66 ans. Ce crime abominable a été commis dans la nuit du 23 septembre, à Ambohitsoanandriana Soalanitra, dans la commune d’Ambohitrambo.

Cette nuit-là, seuls la victime et leur employé, un garçon de 17 ans, étaient à la maison, tandis que son mari était absent, assistant aux obsèques d’un proche à Ampefy. Le lendemain matin, leur fils aîné est arrivé et a fait une découverte macabre. 

Informée des faits, la gendarmerie a immédiatement dépêché une équipe sur les lieux. Les bérets noirs ont trouvé la femme allongée sur le dos dans sa chambre. Sa tempe droite présentait des blessures, probablement causées par des coups d’arme contondante. 

Inconscient 

De plus, trois traces de coups d’objet tranchant, possiblement un couteau, ont été relevées sur sa poitrine, directement sur le cœur, ce qui a causé son décès, selon l’examen du médecin requis par les gendarmes.

L’autorité sanitaire a également confirmé que la défunte avait été agressée sexuellement. Aucune trace d’effraction n’a été constatée, ni sur les fenêtres ni sur la porte. 

En entrant, les gendarmes ont découvert l’employé de la famille attaché sur le lit, inconscient. Il a été évacué vers l’hôpital. L’enquête a révélé qu’il était complice des criminels, car c’est lui qui les avait laissés entrer. 

Une lettre retrouvée dans la maison était de sa main. Il y a écrit : « Désolé petit, nous devons te tuer à la place de Rakotosoa. On se verra dans l’au-delà, mon garçon. C’est moi, Roze Lava ». Les assassins n’ont rien emporté après avoir perpétré leur forfait.

Interrogé, le garçon les a tous dénoncés. Ils viennent de la commune de Soavimbazaha. Certains d’entre eux ont tenté d’échapper à leurs inculpations, mais les preuves rassemblées par les enquêteurs ont été suffisamment solides pour les faire incarcérer.

Gustave Mparany

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