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| Les lieux ont été noirs de monde. |
Quatre boutiques situées dans le sous-sol d’un immeuble commercial jouxtant le building Ramaroson, à Soarano, ont été ravagées à 80 % par le feu.
Automobilistes, motocyclistes et piétons ont vécu un véritable chaos sur les routes d’Analakely vers Behoririka et Tsiazotafo, hier. Un incendie s’est déclaré dans le sous-sol d’un édifice commercial adjacent au building Ramaroson, à Soarano, à 8h30.
Le sinistre a engendré un embouteillage monstre. Les usagers de la route, pris au piège dans cette situation imprévue, ont exprimé leur frustration face à l’ampleur des désagréments causés. Certains sont descendus des véhicules de transport en commun pour tenter de trouver un itinéraire alternatif.
Les sirènes stridentes des véhicules d’urgence emplissaient l’air et accentuaient la tension qui régnait. Les agents de la circulation, déjà en nombre insuffisant, avaient été complètement débordés par l’ampleur de la situation. En parallèle, trente sapeurs-pompiers, répartis sur quatre fourgons pompe-tonne, s’efforçaient de maîtriser le drame en cours. Leurs efforts étaient visiblement entravés par les difficultés propres à l’opération, qui semblait être particulièrement complexe et éprouvante.
Instable
Le courant a dû être coupé. Les secours ont donc fait face à une obscurité totale dans le sous-sol, qui ne dispose d’aucun système de désenfumage. Ils ont travaillé plusieurs minutes pour réussir finalement à localiser le foyer où se trouve le potentiel calorifique.
Quatre box, où étaient vendus des équipements électriques, des plaques solaires, des kits scolaires et des sandales, ont été détruits à 80 % par les flammes.
La cause probable du drame est attribuée à un court-circuit. Le courant de la Jirama était instable avant que l’embrasement ne se produise, d’après des commerçants de l’immeuble.
À l’heure actuelle, la valeur des dégâts n’a pas pu être estimée. Les commerçants chinois concernés ont refusé de s’exprimer à la presse. La police enquêtera très certainement sur le sinistre, alors que la sécurité des lieux reste une préoccupation majeure.
Une journée noire
Au total, sept incendies se sont produits hier dans la capitale. Les soldats du feu ont commencé leur intervention à Soarano, puis à Andravoahangy, à Ampasika, à Alasora, à Andralanitra, à Betafo Ambohimanarina et à Ambodivona. Aucune perte en vie humaine n’a heureusement été signalée.
Toutefois, les dégâts matériels ont été énormes. Dans la majorité des cas, les feux ont tiré leur origine des courts-circuits.
Gustave Mparany