Lova Ratovomalala, directeur exécutif de la Confédération du tourisme de Madagascar. |
Lova Ratovomalala, directeur exécutif de la Confédération du tourisme malgache, estime que pour favoriser le développement du tourisme, il est essentiel que l’État et le secteur privé parviennent à un accord.
Cette semaine, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) a participé au Forum international de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (FIA) à Tanjombato, au sein de la zone Forello. Lors de l’événement, son directeur exécutif, Lova Ratovomalala, a abordé les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques dans le secteur du tourisme. Il a également évoqué le fait qu’une synergie entre l’État et le secteur privé reste primordiale pour l’économie locale. Selon lui, il faut que l’exécutif et le privé trouvent un terrain d’entente pour le bien-fondé du tourisme malgache.
Lova Ratovomalala se réjouit de l’arrivée d’Emirates Airlines, qu’il considère comme une étape cruciale pour le développement du tourisme. « Comme on le sait, pas de tourisme sans avion. Avec la fréquence de quatre vols par semaine, les résultats pré-pandémie peuvent être atteints avant la fin de cette année », avance le patron de la CTM.
Une des raisons d’être de la CTM au FIA est la promotion du tourisme durable. Lova Ratovomalala souligne que le secteur privé est prêt à se lancer dans le tourisme durable.
Principal atout
Avec 5 % de la biodiversité mondiale fournie par Madagascar, le directeur exécutif estime que la préservation de l’environnement reste le principal atout de la Grande Île en termes de tourisme.
Des efforts restent cependant à fournir pour l’État afin d’atteindre l’objectif du million de touristes en 2028. Lova Ratovomalala note que l’exécutif malgache est assez optimiste quant à son objectif.
« Atteindre la moitié de la prévision de l’État serait déjà un avancement en soi », explique le directeur exécutif.
À côté, selon la CTM, l’état des routes est encore déplorable, et des efforts restent à fournir pour leur réhabilitation. Le développement est perçu comme une source d’énergie, et tant que ces infrastructures ne seront pas améliorées, le progrès restera une utopie pour les Malgaches.
Ravo Andriantsalama