La deuxième édition du Festival « Temps Fort Danse », organisée par l’Institut Français de Madagascar (IFM), a connu une clôture spectaculaire ce samedi. Le point culminant de cet événement a été la présentation de la pièce chorégraphique intitulée “En attendant l’Aube”, une fusion de disciplines urbaines et contemporaines réunies sur une seule scène, sous la direction de Julie Iarisoa et Adrien Roger Rakotozafy, avec une conception signée Tsiry Rajaobelison. Cette pièce, interprétée par neuf danseurs talentueux, est la continuité d’une pièce présentée il y a deux ans. Elle explore la quête d’un avenir meilleur à travers le symbole de l’aube. « L’aube, c’est l’espoir, un rêve de renouveau. Nous disons souvent “ça ira mieux demain”… Ce spectacle reflète cette quête de renouveau, ce désir de surmonter les difficultés qui minent notre société », souligne un responsable de l’IFM avant le début de la représentation.
La performance des danseurs a captivé le public en évoquant des émotions profondes telles que le désespoir, l’espoir et la patience. Chaque geste, soigneusement exécuté, témoignait de leur maîtrise artistique. Leurs talents ont été mis en valeur à travers des jeux de rôle inspirés du théâtre, plongeant les spectateurs dans une réflexion sur les réalités sociales. «Avec plus de deux mille spectateurs rassemblés depuis le 29 août, cette deuxième édition du festival a permis des échanges fructueux entre artistes venus de divers horizons. Ce festival témoigne de l’intérêt croissant pour la danse, une discipline qui trouve véritablement sa place dans notre culture. Il a également offert une belle vitrine pour les jeunes talents que nous continuerons à soutenir», termine l’organisateur. Le succès de cette édition promet un bel avenir pour ce rendez vous incontournable de la scène de la danse locale.
Nicole Rafalimananjara