L'ensemble des jeunes formés dans les deux centres de formation technique avec les autorités locales et la ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa. |
La ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (ETFP), Marie Marcelline Rasoloarisoa, a été de passage dans la capitale du Nord, en fin de semaine. Elle a prôné le renforcement et la qualification de la formation technique et professionnelle de base des jeunes.
Aussi bien au cours d’une rencontre avec les autorités régionales que durant une visite des infrastructures existantes, la ministre a mis un accent particulier sur l’importance de la formation technique dans le développement du pays qui ne se fera pas sans des travailleurs bien formés. Cela nécessite l’augmentation des capacités et du niveau de l’enseignement technique et professionnel, car aujourd’hui les voies professionnelles, enseignement professionnel ou apprentissage, souffrent d’une image négative dans la société malgache et même parmi les acteurs de l’institution scolaire.
Cela fait des années que des doléances ont été collectées, à travers une série d’ateliers, que le pays doit cesser de présenter l’enseignement général comme une voie prééminente.
La fierté du travail
Il doit viser l’excellence dans tous les domaines et donner à tous la possibilité de se réaliser dans la fierté du travail bien fait, quel que soit ce travail. Mais c’était en vain.
Lors de la visite de courtoisie de Marie Marcelline Rasoloarisoa à la Résidence de la région Diana, le secrétaire général du gouvernorat, Picot Jacques Benjamin, a affirmé qu’actuellement beaucoup de jeunes Antsiranais n’ont pas de qualification. Pourtant, celle-ci est incontournable si l’on veut favoriser le développement économique de la région et, partant, du pays. Un propos appuyé par la ministre de l’ETFP. Elle a même ajouté que cette idée est conforme à la vision de son département et à celle du président de la République.
C’est la raison de son déplacement dans les différentes régions pour constater la situation réelle et pour établir une collaboration efficace avec les responsables locaux, car le ministère ne peut pas réaliser tout seul ces visions. « C’est une vision générale qu’il s’agit de battre en brèche, jusqu’à rétablir la dignité de ces parcours de formation », lance-t-elle.
La délégation s’est ensuite rendue au lycée technique professionnel d’Ambohimitsinjo pour examiner de près les installations et les types de formation qui y sont dispensés ainsi que le projet présidentiel visant à les améliorer.
Pour terminer son séjour dans le Nord, elle s’est rendue à la Maison de la Communication et de la Culture Banja pour assister à la cérémonie de remise des certificats à une centaine de jeunes formés dans les deux centres de formations de la ville, à savoir le Centre de formation professionnelle et le Centre de formation professionnelle des femmes.
La ministre a ainsi martelé que la richesse n’est pas seulement limité par l’or et le diamant, mais aussi par ce département de formation technique qui façonne l’avenir du pays
Raheriniaina