Le mandataire du candidat Abdallah Rosalie, hier à l’Ovec. |
Au total, huit candidats dont une femme, seront engagés dans la course à la magistrature de la ville de Mahajanga, le 11 décembre.
Trois candidats, les derniers, ont déposé leurs dossiers auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) de Mahajanga, hier en fin d’après-midi. Il s’agit de Patrick Raharimanana du Mahajanga Miray, Tia Solofomanga Heriniaina dit Daddy, ex-président de la délégation spéciale de Mahajanga I, candidat du TGV, et Anne Renaud Chakra du Mouvement Gasikara.
Le cinquième candidat, l’indépendant Abdallah Rosalie, a été représenté par son mandataire, hier matin, à l’Ovec, au Village touristique. « Mahajanga est une ville cosmopolite. La candidature regroupe une équipe de toutes les catégories, de tous les âges dont de très jeunes gens, de toutes religions dont des musulmans, des chrétiens et ceux de la religion traditionnelle, au poste de conseillers », souligne le mandataire.
Avantage
Pour la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le dépôt des dossiers est clos depuis hier. « La Ceni va délivrer soit un certificat d’enregistrement soit un certificat de refus de candidature. Aucun certificat d’enregistrement n’a encore été délivré pour tous ceux qui ont déposé leur dossier. Le délai de soixante-douze heures a expiré, hier jeudi, pour celui qui a déposé sa candidature lundi. Nous allons devoir lui délivrer un certificat. L’avantage pour ceux qui ont remis plus tôt, soit mardi, est de jouir d’un délai de quarante-huit heures et de vingt-quatre heures pour compléter leurs dossiers, depuis mercredi. Le reste, les candidats d’hier, devaient remettre des dossiers complets», explique le président du CED de Mahajanga, le Dr Hyacinthe Randrianjafy.
La majorité des candidats ont reconnu avoir eu de grandes difficultés à réunir les documents administratifs exigés. La délivrance de l’État 211 bis et le certificat de nationalité ainsi que tant d’autres pièces a exigé un véritable parcours de combattant pour eux. Sans compter le paiement des cautions et de la dépense nécessitée par la multiplication ou photocopie des documents.
« Nous avons réalisé mille cinq cents copies pour compléter les dossiers de vingt-trois personnes, dont dix-neuf candidats au conseil municipal et trois suppléants, et un pour le dossier du maire. Tout cela a été remis à l’Ovec. Le certificat de nationalité, le casier judiciaire, l’État 211 bis et tant d’autres pièces devaient être copiées en cinq exemplaires dont un pour nos archives. Les cinq cents photocopies devaient être légalisées et signées », énumère le candidat, Patrick Raharimanana de Mahajanga Miray.
Tout le monde attend ainsi le verdict de la Ceni, dans quelques heures.
Vero Andrianarisoa