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La direction régionale de la Santé publique de Bongolava. |
Presque toutes les personnes présentes à un mariage, y compris les nouveaux mariés, ont été victimes d’intoxication alimentaire, samedi, dans le district de Tsiroanomandidy.
Toxico-infection alimentaire collective. Environ cinq cents personnes présentes à une fête de mariage, samedi, à Ankazosamihafa Morafeno, dans la commune rurale de Miandrarivo, à Tsiroanomandidy, en ont été victimes. Le plat principal aurait été à l’origine du drame.
Deux consœurs locales ont rapporté qu’un enfant parmi les invités au banquet a également contracté une maladie gastro-intestinale et n’a pas survécu. Les renseignements disponibles entre les mains de la gendarmerie n’ont pas permis de confirmer cette perte en vie humaine.
Selon un officier joint par téléphone, hier, il reste encore un dernier patient au Centre hospitalier de référence régionale de Tsiroanomandidy. Il s’agit d’un enfant de 12 ans, placé sous surveillance des autorités sanitaires.
Même si les explications reçues autour de ce cas d’intoxication massive restent éparpillées, les mêmes sources ont pu dénombrer cent trois personnes examinées au Centre local de santé de base de niveau II.
Goût
Ils présentaient tous les mêmes symptômes, tels que vomissements, maux de tête, diarrhée et malaise. Certains ont même fait une crise. Une femme souffrante a dû accoucher prématurément de son bébé.
« Les propos des victimes sont presque similaires. Le goût du mets leur a paru bizarre. C’était fade comme viande de bœuf et de porc. Ils attribuent l’intoxication soit au mets, soit au riz et non à l’entrée. En fait, certains convives n’ont pas mangé d’entrée et pourtant, ils sont toujours tombés malades. Les premiers plats servis étaient déjà épuisés quand ils sont arrivés », relate une collègue d’une station locale.
« Les mariés n’ont pas été épargnés par l’intoxication, tout comme leurs parents qui ont invité voisins, proches et collègues. Certains d’entre nous ne se sont pas sentis bien dès la nuit, tandis que d’autres, comme moi, le lendemain. J’ai pris des médicaments pour recouvrer la santé. Nous souhaitons une ouverture d’enquête après tout ce qui s’est passé. La cause du drame nous semble louche », décrit une mère de famille interrogée par notre correspondante.
Gustave Mparany