L’enquête sur le vol et le meurtre de Frédéric Marimoutou, à Toamasina, va bon train. Bien qu’aucun détail n’ait encore été communiqué, des bribes d’information, arrachées au compte-gouttes auprès de la Police nationale, révèlent que le ressortissant français, originaire de Bras-Panon à La Réunion, a été victime d’un ou de plusieurs détrousseurs.
Nos interlocuteurs policiers semblaient vouloir dire que ce qui lui est arrivé devant le Centre hospitalier universitaire de Morafeno, en rentrant à pied en sortant d’un bar, dans la nuit de dimanche à lundi, ne serait pas un homicide prémédité.
« Il a été attaqué par des voleurs de rue. Cela aurait été un simple vol, mais il s’est efforcé de résister à ses détrousseurs, raison pour laquelle il a été poignardé à la gorge. Il a été dépouillé de son argent et de son téléphone », indique une voix judiciaire sans toucher mot des preuves ou des renseignements exploités.
« J’ai bien remarqué que malgré l’insécurité, les Créoles, même les nouveaux venus, se permettent de se balader en pleine nuit, comme s’ils connaissaient déjà toute la ville», explique un confrère à Toamasina.
Gustave Mparany