MUNICIPALES À TANA - Des candidats annoncés entrent en précampagne

L’Hôtel de ville d’Analakely attend un nouveau maire depuis plusieurs mois.

À l’aube des élections municipales, les candidats potentiels pour la capitale commencent à se faire connaître. Plusieurs noms sont déjà pressentis comme futurs prétendants au poste de maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo.

Le rendez-vous est pris : la date est fixée, les cautions des listes des candidats ainsi que les pièces à fournir sont dévoilées. La course pour les élections municipales peut donc commencer. À quelques semaines de l’ouverture du dépôt des candidatures, plusieurs candidats potentiels pour la mairie ont déjà annoncé leurs intentions.

Pour la capitale, où le poste de maire revêt une importance cruciale pour la vie politique du pays, plusieurs noms circulent parmi les candidats potentiels. Rinah Rakotomanga, ancienne haute responsable dans le domaine de l’aviation et proche collaboratrice du régime, est l’une des premières à avoir annoncé sa candidature.

Son annonce est intervenue avant même que la date des élections ne soit fixée. Malgré sa proximité avec le régime, elle n’a pas déclaré être la candidate orange pour la capitale. Jusqu’à présent, Rinah Rakotomanga parle en son nom propre sans impliquer ni le parti ni la plateforme présidentielle. Quelque temps après Rinah Rakotomanga, le mouvement «Hery velona Ramanantsoa» annonce vouloir présenter un candidat pour briguer la mairie de la capitale.

Absent de la scène politique depuis quelque temps, Andry Raobelina, président du «Anjomara sy rivo-baovao» (ARB), a déjà déclaré sa volonté de participer aux prochaines municipales de la commune urbaine d’Antananarivo. Cette volonté n’a cependant pas été renouvelée plusieurs mois après. Mais l’ancien candidat à la présidentielle reste actif avec diverses formations que son parti octroie à la population depuis plusieurs mois.

Suspense

Depuis quelques jours, le nom du député du district Tana III, Gascar Fenosoa, est également cité comme un potentiel candidat pour la capitale. Jusqu’à présent, il n’a pas donné de précisions sur les rumeurs qui circulent. Ce jour, il compte faire une déclaration à Antaninarenina et rencontrer ses partisans. Une source proche du parlementaire indique que les élections municipales seront à l’ordre du jour de cette déclaration. «Dans l’éventualité de sa candidature, la loi ordonne qu’il abandonne son mandat de député, car le droit positif malgache n’accepte pas le cumul de mandats électifs ni le statut de député-maire », affirme un juriste.

Du côté du parti au pouvoir, le mystère reste entier concernant le nom de celui ou celle qui sera le porte-étendard pour la commune urbaine d’Antananarivo. Cette situation, selon l’opposition, est la raison des deux reports de la date des élections. Aucun nom ne circule actuellement dans les coulisses concernant ce représentant des orange. À son arrivée à la présidence de la délégation spéciale de la CUA, Richard Ramanambitana a annoncé que sa candidature au poste de maire dépendrait de sa prestation en tant que PDS. «Ma candidature au poste de maire est conditionnée par mes résultats en tant que PDS,» expliquait-il il y a quelques mois, à ses débuts à la tête de la CUA. Cependant, il est maintenant absent de son bureau depuis un peu moins de deux mois, absence qui pourrait impacter la décision de l’Irmar de le choisir ou non comme porte-étendard.

Pour l’opposition, le suspense reste également d’actualité. Le nom de celui ou celle qui représentera l’opposition n’est pas encore désigné. Marc Ravalomanana, ancien maire de la capitale et ancien président, est souvent cité comme le candidat idoine de l’opposition. Il n’a pas encore exprimé son avis sur sa candidature ou non. Mais il a cependant affirmé lors d’une déclaration à Bel-Air au début de ce mois que le suspense sera levé dès que toutes les modalités liées aux élections seront dévoilées par les autorités. Les décrets ont été publiés il y a quelques jours, la décision du patron du TIM est donc attendue prochainement.

Avec le mystère autour de la candidature de Marc Ravalomanana, un autre nom émerge du TIM comme potentiel candidat. Bodo Razafindrazaka, ancienne candidate députée, est citée comme une option pour l’opposition. Quoi qu’il en soit, c’est au peuple de choisir le sauveur de la capitale au moment du vote. Pour les candidats, le rideau sera levé le mois prochain avec l’ouverture du dépôt des candidatures le 5 septembre.

Ravo Andriantsalama

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