Des travaux d’urgence sont nécessaires vu l’état actuel des routes. |
Le nouveau ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a annoncé hier à Anosy que des travaux d’urgence seront effectués sur les routes nationales : RN2, RN4 et RN7.
Mesure d’urgence. La plupart des routes nationales se trouvent dans un état lamentable en ce moment. « C’est la raison pour laquelle les points noirs dans les infrastructures routières telles que la RN2, la RN4 et la RN7 seront traités urgemment », note Richard Théodore Rafidison, ministre des Travaux publics. Il s’agit des propos du ministre entrant après la cérémonie de passation de service entre lui et le ministre des Travaux publics sortant, Jerry Hatrefindrazana. Un événement qui s’est tenu hier au sein du ministère des Travaux publics (MTP) à Anosy.
Les routes concernées sont la RN2 (reliant Antananarivo et Toamasina), la RN4 (reliant Antananarivo et Mahajanga) et la RN7 (reliant Antananarivo et Toliara). Ces axes, qui relient la capitale avec les ex-provinces, font partie des moteurs qui font tourner l’économie nationale. Ainsi, leur réhabilitation est considérée comme une urgence, martèle Richard Théodore Rafidison.
Le numéro Un au sein de la MTP avait déclaré que les travaux seraient effectués à une vitesse grand V. De plus, le budget pour financer les travaux de réhabilitation est déjà disponible, grâce aux ressources propres externes ainsi qu’au financement de la Banque mondiale. Certains travaux ont déjà commencé et sont actuellement en cours d’exécution.
Plusieurs causes
Pourtant, ces travaux de réparation perturbent la circulation des usagers de la route, notamment ceux de la RN2. Ainsi, sans plus attendre, dès cette semaine, Richard Théodore Rafidison se rapprochera des entreprises titulaires des marchés de réhabilitation de cette route. Une initiative entreprise dans le but d’alléger les difficultés des usagers.
Les infrastructures routières ont commencé à se dégrader depuis 2020, en raison de plusieurs causes, à savoir le non-respect des poids réglementaires, les vols de buses ainsi que les pluies, engendrant de lourdes conséquences pour les usagers des routes nationales. Certaines portions des routes nationales sont défectueuses. « Il faut actuellement 12 heures voire plus pour relier la capitale à Toamasina », alerte un usager de la RN2. L’axe dans le Nord de la RN4 n’est pas non plus à écarter, ainsi que dans le Sud, qui est cahoteux. Le but est de rendre ces infrastructures routières praticables pour tous les usagers. C’est la raison qui explique l’urgence des travaux de réhabilitation dans ces axes, assure le nouveau ministre des Travaux publics.
Mialisoa Ida