Les policiers et gendarmes en train de constater le corps sans vie. |
La dépouille mortelle d’une mère de famille a été découverte à Imerintsiatosika. Son corps portait deux coups de couteau et sa gorge était tranchée.
LE corps sans vie d’une femme d’une vingtaine d’années, a été trouvé à Ampasambahiny-Ambohimanga, dans le fokontany de Miakadaza, de la commune urbaine d’Imerintsiatosika, mardi, aux alentours de 15h30.
Dès la première observation, tout portait à croire qu’elle a été victime d’un meurtre abominable. Les Forces de l’ordre et le médecin du Centre de santé de base de niveau II (CSBII) de la commune l’ont vérifiée et ont constaté une trace de coup de couteau sur son ventre, juste sous le nombril. Son dos en présentait également une. Sa gorge a apparemment été tranchée.
Toute supputation disant qu’elle aurait été violée, a été immédiatement écartée après l’examen réalisé par l’autorité sanitaire.
La jeune femme était bien habillée, un jean bleu, un teeshirt et un pull noir. En s’appuyant sur l’analyse des indices qu’il a pu recueillir, le médecin pense qu’elle est décédée depuis le weekend et abandonnée sur les lieux.
Disparition
Des policiers et des gendarmes sont arrivés sur les lieux, les uns après les autres. L’enquête a été confiée aux premiers. Ils n’ont découvert aucune pièce d’identité sur la victime. Des membres du fokonolona présents pendant le constat, ont été priés de transporter sa dépouille mortelle au CSBII en attendant sa famille. Des annonces ont été diffusées à travers les stations locales pour alerter ceux dont un membre de la famille a fait récemment l’objet d’une disparition.
Hier, la Police nationale, saisie de l’affaire, a été informée que la mère de la défunte et d’autres femmes parmi ses connaissances sont venues récupérer sa dépouille mortelle. Elle prévoit de commencer l’audition de la famille la semaine prochaine.
D’après des renseignements glanés auprès du voisinage, la femme tuée qui venait d’une autre commune, s’est installée à Miakadaza pour travailler. Elle aurait eu des problèmes conjugaux car elle s’est séparée de son mari. Elle l’a quitté en emmenant avec elle leurs deux enfants.
Elle n’avait pas un emploi fixe. Tous les jours, des habitants d’Imerintsiatosika la voyaient parcourir la ville pour effectuer de petits boulots.
Gustave Mparany