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| Les vanilles préparées qui conquièrent le marché international. |
Cette année, le nombre d’exportateurs de vanille agréés a augmenté par rapport à l’année dernière. Par ailleurs, le ministère s’efforce d’améliorer la qualité de la vanille à travers divers projets.
COUP d’envoi. Au total, cent vingt-trois exportateurs de vanille ont été validés par le ministère de l’Industrialisation et du Commerce pour la campagne 2024-2025. La liste a été dévoilée par le ministère de tutelle à travers un communiqué, hier. Un effectif qui marque une hausse par rapport à l’année dernière, avec quatre-vingt-seize participants. De plus, une nouveauté cette année est la participation active des coopératives, qui peuvent désormais exporter leur production directement sur le marché international, au même titre que les entreprises.
Répartis sous deux catégories différentes, soixante-cinq exportateurs figurent parmi la catégorie artisanale, et cinquante-huit autres dans la catégorie industrielle. Par ailleurs, le délai pour obtenir le certificat d’agrément a été prolongé à quinze jours, contre dix jours l’année dernière. Cet agrément sera valide pour les campagnes 2024-2025 et 2025-2026 pour la catégorie industrielle I et 2024-2025 pour la catégorie industrielle II et la catégorie artisan. , comme précisé dans le communiqué.
Cependant, le ministère a également insisté sur le renforcement de la surveillance des exportations afin de garantir la bonne qualité des produits. « Le ministère entend opérer un suivi constant du respect des normes et règlements régissant la vanille et l’activité des exportateurs », indique le communiqué. De ce fait, des mesures seront appliquées en cas de non-conformité. « Des mesures pourraient être prises en cas de constatation d’une situation nécessitant une intervention », selon les indications de la note ministérielle. En effet, ces entreprises ont validé les conditions requises pour l’obtention de l’agrément à l’exportation. Il s’agissait de la vérification des situations administratives, du paiement des arriérés fiscaux et du rapatriement des devises par ces acteurs l’an dernier. À part le renforcement des contrôles, le ministère vise à maintenir la bonne qualité des vanilles produites.
Revalorisation
Ces exportateurs bénéficieront d’un encadrement et d’un accompagnement. En outre, une maison de la vanille sera mise en place dans la ville d’Antalaha afin de préserver la bonne qualité de la vanille. Cette initiative, qui fait partie de la politique générale de l’État visant à renforcer la qualité de la vanille malgache, a pour objectif de revaloriser ce produit sur le marché international. Financée par le Conseil national de la vanille, cette entité a pu réunir une somme de 104 milliards d’ariary, grâce à la mise en place de la contribution de 4 USD par kilogramme de vanille exportée au cours des dernières années.
« Cette maison de la vanille prouvera que les vanilles malgaches sont pures et de très bonne qualité. Elle permettra aussi de maintenir le label « Vanille de Madagascar », la meilleure qualité de vanille sur la scène internationale », a indiqué Isidore Razafindrakoto, directeur général du commerce.
Valisoa Andrianirina