La Ceni se dit prête à endosser son rôle pour les élections à venir. |
C’est décidé, l’impression des imprimés sensibles, dont les bulletins uniques pour les élections municipales, se fera en Afrique du Sud. L’opération sera financée par le budget alloué par l’État.
C’est devenu une routine. Comme depuis l’élection présidentielle, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera effectuée à l’étranger. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) annonce, hier, que l’impression se fera en Afrique du Sud. « Après des appels d’offres auprès des prestataires de services et comme dans les précédentes échéances électorales, l’impression des imprimés sensibles, dont les bulletins uniques, se fera en Afrique du Sud », explique Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Ceni.
Le choix s’est finalement tourné vers l’étranger alors que, depuis quelques semaines, la Ceni avait annoncé avoir été en contact avec des imprimeurs malgaches. Le rapporteur général avance comme raison une plus grande marge de ponctualité de la société en Afrique du Sud. Ce qui peut aider l’institution d’Alarobia avec déjà quelques ajustements dans le calendrier sommaire proposé à l’Exécutif. Le fait est tout de même que si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud.
Budget
Bien que l’impression des imprimés sensibles se fasse à l’étranger comme lors de la présidentielle et des législatives, une différence subsiste au niveau du financement de l’opération. Lors des deux élections précédentes, les partenaires techniques et financiers (PTF), dont l’Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), ont financé l’impression. Cette fois-ci, le coût de l’opération sera assuré par le budget alloué par l’État. « Le budget de la Ceni provient exclusivement des subventions de l’État. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’État commencent déjà à être mobilisés», affirme Soava Andriamarotafika.
Selon les informations émanant d’Alarobia, ce budget en possession de la Ceni serait aux environs de cinquante-deux milliards d’ariary. Une somme qui, selon Soava Andriamarotafika, commence déjà à être mobilisée avec les différents achats de matériels nécessaires. Les formations des démembrements, tels les membres des Ovec, sont également subventionnées par ces fonds.
Ravo Andriantsalama