VENTE DE FAUX SUJETS - Un responsable de cybercafé interpellé

Le matériel du cybercafé a été saisi.

Des candidats au baccalauréat se sont fait arnaquer en achetant de faux sujets d’examen dans un cybercafé, à Vohipeno. Le responsable a été interpellé par la police.

Sept mille ariary par sujet d’examen. C’est le prix payé par quelques candidats au baccalauréat à Vohipeno, dimanche, dans un cybercafé. Malheureusement, ils se sont fait remettre des faux sujets. Leur fausseté a été vérifiée, au cours d’une confrontation avec les vrais.

Les lycéens ont été victimes d’une escroquerie pure et simple, dont l’auteur, un jeune homme de 28 ans, responsable du cybercafé, a été emmené par la Police nationale. Une ouverture d’enquête judiciaire liée à cette infraction a été annoncée.

Une personne digne de confiance a renseigné la police, ce jour-là, vers 15 heures, sur les agissements du suspect. Celui-ci aurait appelé des candidats au baccalauréat en leur proposant deux sujets d’examen de cette année. Beaucoup ont été intéressés et ont chacun dépensé quatorze mille ariary.

Garde à vue

Le cybercafé se trouve dans le quartier de Vohipeno-Centre, d’après l’informateur. Des policiers s’y sont rendus immédiatement. Ils ont pris le principal suspect en flagrant délit car il venait justement d’imprimer des sujets d’épreuves de Philosophie et d’Histoire-Géographie. 

Les exemplaires ont été confisqués avec les appareils informatiques qu’il a utilisés. Dès le début de son interrogatoire, il est passé aux aveux. Il a reconnu avoir vendu de faux sujets aux lycéens qui voulaient sans difficulté réussir à leur examen.

Une procédure de garde à vue a été signalée. Les fins limiers, composés de policiers et de gendarmes, essaient de découvrir si le coupable présumé aurait été assisté par des complices ou pas.

Les autorités membres de l’Organe Mixte de Conception et les chefs de centres d’examen arrivant de Fianarantsoa, leur prêtent main-forte aux fins de faire éclore la vérité sur l’affaire.

« Ce matin (ndlr : hier matin), lors de l’épreuve de Philosophie, nous avons pu nous assurer que le sujet vendu et celui distribué aux candidats dans les salles étaient différents. Voilà qui confirme l’arnaque », indique une autorité pédagogique.

Outre ce cas de vente de faux sujets, d’autres révélant des fraudes  flagrantes ont été rapportés dans d’autres districts, à Ambositra et à Brickaville.

Gustave Mparany

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