L’Université d’Antananarivo a célébré hier la sortie de la 13e promotion de l’Institut Confucius lors d’une cérémonie officielle au grand amphithéâtre DEGS Ankatso. Quatre-vingt-onze étudiants ont obtenu leur licence en langue chinoise, après trois années d’efforts acharnés. Cette promotion, nommée « Iriavo », incarne la quête de l’excellence et la récompense méritée. «Iriavo signifie une personne empreinte de désir d’atteindre le haut niveau et mérite d’être récompensée. Ce nom reflète vos efforts durant ces trois ans et annonce vos futurs accomplissements », souligne Fanja Tahiana Ralinirina, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, lors de son discours.
Après cette étape académique, les diplômés se dirigent vers diverses opportunités professionnelles. Beaucoup envisagent des carrières comme interprètes ou enseignants, tandis que certains bénéficieront de bourses d’études en Chine pour poursuivre leur formation, pour des durées de six mois à un an. Parmi ces brillants étudiants, Vavy Ornella Lock s’est distinguée en tant que major de promotion avec une moyenne exceptionnelle de 15,35/20. Grâce à ses performances académiques, elle obtient une bourse d’études de deux ans pour son Master en Chine.
« Le diplôme de l’Institut Confucius s’arrête à la licence, et les étudiants peuvent ensuite chercher des bourses pour leurs études en Master en Chine. Nous n’avons pas encore la liste définitive des bénéficiaires de bourse de cette promotion, mais certains resteront au pays pour travailler dans des sociétés chinoises en tant qu’interprètes ou enseignants ou autres. Cette année, le niveau des étudiants s’est bien amélioré. En plus de maîtriser la langue chinoise, ils ont également une bonne connaissance de la culture chinoise », explique Maroy Prisca Rasoanirina, directrice de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo.
Pour Vavy Ornella Lock, ce parcours n’a pas été sans défis. « Ces trois années n’ont pas été faciles. La langue chinoise est très difficile à apprendre, elle exige des efforts. Oui, c’est vrai que je suis métisse sino-malgache, mais durant mon enfance, j’utilisais la langue malgache. C’est à l’université que j’ai appris le chinois », partage-t-elle.
Nicole Rafalimananjara