INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES - RN4 - Les points noirs se multiplient

Les grandes vacances approchent et la ruée vers Mahajanga, première destination nationale, est très attendue d’ici une semaine. L’état de la Route nationale n°4 reliant Mahajanga à la capitale laisse encore à désirer.

De gros points noirs sont observés entre Mahajanga et Maevatanàna. La durée du trajet entre ces deux points excède six heures pour les véhicules particuliers. Le trajet total jusqu’à Tana varie entre quatorze et seize heures, selon les véhicules.

Le plus dur tronçon se situe à partir de Berivotra, à peine à la sortie de la ville de Mahajanga, jusqu’à Tsarahonenana, à une dizaine de kilomètres d’Ambondromamy. La portion de plus d’un kilomètre à partir d’Ankazomborona, le long du lac Amboromalandy, en passant par Andranofasika et Anjiajia, est vraiment exécrable à rouler.

Des successions de grosses cavités, nids-de-poule et d’autruche illustrent la chaussée. Des fissures, crevasses et glissements de terrain sont observés sur tous les accotements de la nationale.

Toutes ces portions dégradées sont enregistrées dans la région Boeny. Par contre, à partir de la commune rurale d’Ambalajanakomby, située dans la région Betsiboka, on note une petite amélioration sur une distance de trois kilomètres qui vient de subir des travaux de réfection. La voie vient d’être bitumée en partie, juste dans la commune de Tsaramasoandro.

Le long de la RN4, après la commune rurale d’Andranomamy, limitrophe de la région Boeny, on constate depuis le mois de mars que des travaux sont attendus, mais rien n’a encore débuté.

Les traces de décapage sur les trous ainsi que les tas de gravillons sur place prouvent que des travaux devaient démarrer depuis plus de trois mois, mais en vain.

« Il faut faire preuve d’une très grande prudence pour éviter de tomber dans les nombreux pièges au milieu de la voie. Conduire est devenu un véritable sport pour les chauffeurs car on doit zigzaguer ou réaliser des slaloms pour éviter de tomber dans les trous », a témoigné un conducteur.

Les voitures légères qui circulent sur la RN4 sont très rares. On observe surtout des tout-terrain ou 4x4. Il ne reste plus que des petites mottes de goudron au milieu de cette nationale. La terre et le sable ont remplacé l’asphalte.

Vero Andrianarisoa

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