 |
| Claire Pierangelo, Rafaravavitafika Rasata et Richard Ravalomanana lors du traditionnel toast. |
Hier, l’ambassade américaine à Madagascar et aux Comores a célébré le deux cent quarante-huitième anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique. Une célébration qui coïncide également avec le soixantième anniversaire du «Civil Rights Act» ou la loi sur les droits des citoyens américains. Cette année marque aussi les cent soixante ans des relations diplomatiques entre la Grande île et les États-Unis. Relations qui ont été intensifiées après l’installation du premier bureau consulaire américain à Toamasina en 1987, suivi de l’arrivée de l’USAID et du Peace Corps sur l’île.
Ce mois-ci marque également le soixantième anniversaire de la visite du président Philibert Tsiranana à la Maison Blanche. En juillet 1964, le père de l’indépendance est reçu dans le bureau ovale par Lyndon Johnson, le président américain de l’époque. À cette occasion, les deux chefs d’État ont pu renforcer la fraternité et l’indépendance des deux pays. Pour marquer le coup, une exposition de photos illustrant la visite du premier président de la République aux États-Unis a eu lieu à la villa Philadelphia, résidence de l’ambassadrice à Ambaranjana, hier. «Nous sommes fiers de partager des images commémorant cette visite historique entre les dirigeants de nos deux pays», s’exclame Claire Pierangelo, ambassadrice américaine hier à Ambaranjana.
Hommage
Des responsables étatiques malgaches ont honoré de leur présence l’événement, dont Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, et Richard Ravalomanana, président du Sénat. Dans son discours, l’ambassadrice américaine, Claire Pierangelo, a rendu hommage aux héros qui se sont battus pour les droits des citoyens américains dans le passé. «Leur héritage nous rappelle nos réalisations et les défis auxquels nous continuons de faire face dans notre quête de l’égalité et de la justice», déclare-t-elle.
Ravo Andriantsalama