TOAMASINA - BORD DE MER - Le site Miami érigé en atout touristique


Un million de visiteurs par an. Tel est la projection faite par les autorités de Toamasina, maintenant que le site Miami est ouvert au public. Responsables locaux, opérateurs économiques et touristiques s’attendent à ce que l'aménagement de son bord de mer redonne ses lettres de noblesse à la ville du Grand Port comme destination touristique.

À cause de la dégradation de son bord de mer et de l'insalubrité de la plage, les vacanciers et touristes ne s’attardent plus dans la capitale de la région Atsinanana. Elle est juste devenue une étape avant de rejoindre les stations Foulpointe et Mahambo, par exemple. À entendre les explications de Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’État chargé des Nouvelles Villes et de l’Habitat, le projet Miami devrait renverser la tendance.

Selon le membre du gouvernement, les études menées avec les experts et les responsables ont permis de sortir une prévision de un million de visiteurs par an. Ce qui devrait générer un revenu de 20 à 40 milliards d’ariary par an. “Outre embellir la ville, Miami aura aussi de grandes retombées économiques. Le site booste les activités et les revenus d’une chaîne de valeur allant des transporteurs, en passant par les hôteliers et les restaurateurs, les commerçants, l’artisanat, jusqu’aux agriculteurs”, soutient Gérard Andriamanohisoa.

Outre le tourisme local, les touristes internationaux friands de “vitamine sea” sont également ciblés. L’État compte mettre la main à la pâte pour atteindre cet objectif. À entendre Andry Rajoelina, président de la République, en parallèle à l’ouverture des vols Antananarivo - Dubaï, au début du mois de septembre, la fréquence des vols intérieurs Antananarivo - Toamasina devra être augmentée.

Cette nouvelle liaison aérienne devrait renforcer le nombre de touristes visitant la Grande île. Un investisseur serait aussi déjà intéressé à édifier un nouvel hôtel de luxe dans la ville du Grand Port. Le modèle de Miami Toamasina sera, par ailleurs, appliqué à Antsiranana et Toliara. Des discussions seraient déjà en cours pour un financement par le biais du projet Pôle intégré de croissance (PIC).

Garry Fabrice Ranaivoson

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