Photo de famille des participants à la conférence de Varuna. |
«Placer la biodiversité au cœur de nos décisions». Voilà la toile de fond de la revue à mi-parcours du projet Varuna. Un projet qui s’étale de 2022 et s’étend vers 2026. Lors de cette conférence qui s’est tenue dans la capitale, c’est toute une communauté de diplomates, de ministres et de scientifiques issus de l’océan Indien qui se sont réunis au Radisson. Cette semaine, plusieurs points essentiels liés à la protection de l’environnement et de la biodiversité ont été abordés. En effet, il s’agit d’un capital précieux pour les riverains de l’océan Indien.
Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a tenu à rappeler le rôle des politiques publiques dans la valorisation de la biodiversité. «Cette conférence est également une occasion unique de discuter de notre contribution aux politiques publiques et de renforcer la coopération régionale du Sud-ouest de l’océan Indien en matière de biodiversité», a-t-il déclaré.
Trois ministres de l’océan Indien ont assisté à la conférence, et ils ont pris part aux échanges animés qui se sont tenus les 11 et 12 juin. Un constat partagé par Houmed M’Saïdie, ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Artisanat de l’Union des Comores : «Nous sommes tous concernés par la perte de notre biodiversité et nous devons tous agir : décideurs, entreprises, société civile et chacun d’entre nous», a-t-il annoncé.
Cette conférence Varuna a vu la participation de 150 personnes issues de différents milieux, avec une place de choix pour les scientifiques. Elle a permis aux pays concernés d’accorder leurs violons et d’établir une synergie pour améliorer les politiques publiques en faveur de l’environnement et de la biodiversité.
Mialisoa Ida