PÉRIODE DE VACANCES - Les passagers s’inquiètent du mauvais état des routes

La route nationale n° 2 est en piteux état.

À l’approche des grandes vacances, plusieurs familles envisagent de rejoindre les provinces de leur choix, mais l’état déplorable des routes nationales les inquiète.

Actuellement, de nombreuses personnes prévoient de partir en vacances et ont l’embarras du choix quant à leur destination. Cependant, la plupart envisagent de rejoindre les régions littorales. Pourtant, l’état des routes reliant la capitale aux provinces inquiète les passagers. Par conséquent, plusieurs vacanciers hésitent à finaliser leurs plans de voyage. C’est une situation qui préoccupe Andritiana et sa famille : «Nous avons prévu de partir à Mahajanga pour nos vacances en famille, mais nous hésitons à cause du mauvais état de la route nationale numéro 4».

Mahajanga est l’une des destinations les plus prisées des Tananariviens. La semaine dernière, le gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Andriantomanga, a annoncé que des travaux de réhabilitation de la route nationale numéro quatre sont actuellement en cours pour que la région soit prête à accueillir les vacanciers.

Avec l’ouverture de Miami à Toamasina, cette destination attire également les vacanciers. Ando Ramarotafika, une mère de famille, explique : “Nous prévoyons de partir à Toamasina dès que mes enfants auront reçu leur bulletin de notes. Nous voulons vraiment découvrir à quoi ressemble Miami de nos propres yeux ! Cependant, l’état délabré de la route nationale numéro deux nous inquiète un peu”.

Une préoccupation partagée par un autre passager : «Il est beaucoup plus facile pour les bandits de s’attaquer aux véhicules sur ces routes». Face à ce problème, l’État doit prendre des mesures efficaces pour protéger les usagers des routes nationales et réhabiliter ces infrastructures.

Difficultés

Le mauvais état des routes entraîne de graves conséquences tant pour les voyageurs que pour les conducteurs. Les nids-de-poule qui jalonnent le trajet rendent la conduite difficile. De plus, cette situation compromet la sécurité des passagers. Ainsi, il faut prévoir au moins 13 heures pour un voyage d’Antananarivo à Mahajanga, plus de dix heures pour parcourir la route nationale numéro deux reliant la capitale à Toamasina, et plusieurs heures également pour se rendre à Toliara.

Malgré ces difficultés, certaines familles ont déjà réservé leurs billets pour aller à Toamasina. Pour l’instant, les frais de transport n’ont pas augmenté. 

Mialisoa Ida

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