PALAIS DE TSIMBAZAZA - Peu d’affluence à la reprise de la session ordinaire

Peu de députés sont venus pour assister à la reprise de la première session ordinaire à Tsimbazaza.

Vingt-cinq. C’est le nombre de députés présents à Tsimbazaza hier pour la reprise de la première session ordinaire du Parlement à l’Assemblée nationale. Vingt-cinq, ce n’est même pas le quart du nombre des parlementaires de la Chambre basse qui est actuellement de cent cinquante et un. La suspension de près d’un mois a eu raison de l’assiduité de la majorité des députés de l’Assemblée nationale.

Effectivement, l’absentéisme des députés aux séances plénières a toujours été un problème persistant. Cette fois-ci, le contexte de fin de mandat et des élections législatives amplifie ce phénomène. Il est compréhensible que les députés qui se trouvent en difficulté dans la course électorale ne soient pas aussi motivés à assister aux réunions parlementaires. Cependant, la présence de députés comme Jean Brunelle Razafitsiandraofa, du district d’Ikongo, actuellement en seconde position pour la course à Tsimbazaza, montre que certains restent impliqués malgré les circonstances.

Ordre du jour

La séance plénière d’hier a été dédiée à l’adoption de l’ordre du jour pour la suite de la session. Cette session qui se trouvait également être la dernière de cette législature. Néanmoins, cette fin de législature coïncide avec l’analyse et l’adoption du projet de loi de finances rectificative (LFR). Un projet de loi qui est déjà en possession des députés mais qui mérite plus qu’un coup d’œil de la part des députés vu son importance pour la vie du pays.

Certains députés présents lors de la séance plénière d’hier ont exprimé le souhait d’organiser une rencontre finale avec les membres du gouvernement, notamment les ministres. Leur motivation réside dans le besoin de poser des questions concernant le projet de loi de finances rectificative. Cependant, comme c’est devenu la norme depuis quelques années, la session de questions-réponses entre les députés et les membres de l’Exécutif ne se tiendra pas.  La raison est que cette séance n’est pas prévue dans l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

Hier, les députés ont approuvé l’ordre du jour de la Chambre basse jusqu’au premier juillet. Outre le projet de loi de finances rectificative, sept autres projets et propositions de lois doivent être examinés et votés par les députés de l’Assemblée nationale. La question qui se pose désormais concerne le taux de présence attendu des parlementaires pour ces derniers travaux de la législature en cours.

Ravo Andriantsalama

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne