OBSERVATION ÉLECTORALE - Les observateurs mettent l’accent sur l’application des recommandations

Les chefs de mission des trois entités ainsi que leurs collaborateurs.

Deux jours après le scrutin, l’Union africaine, l’OIF ainsi que la SADC présentent chacun leurs premiers bilans concernant cette échéance.

Déclaration préliminaire. Hier au Novotel Alarobia, les missions d’observation électorale internationale ont fait leurs premiers bilans concernant les récentes élections législatives. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Union africaine ont présenté leurs rapports concernant la période préélectorale et le jour de l’élection.

Dans son allocution, Florence Mumba, cheffe de la mission de la SADC, appelle le gouvernement ainsi que la Ceni à mettre en œuvre les recommandations émises par la mission d’observation électorale de la SADC (Seom) lors de la présidentielle de 2018, les législatives de 2019 ainsi que la présidentielle de 2023. « Nous restons convaincus que la mise en application de ces recommandations permettra d’améliorer le déroulement du processus électoral à Madagascar », explique l’ancienne présidente de la commission électorale de la Zambie.

La Seom publiera son rapport final après la validation et la proclamation des résultats définitifs. Quelques améliorations ont tout de même été recommandées, dont l’appel au gouvernement à s’abstenir de toute activité telle que les lancements de projets ou les inaugurations d’infrastructures qui pourraient être perçues comme contraires à la loi. Micheline Calmy-Rey, cheffe de la mission d’observation électorale de l’OIF, rejoint la juge zambienne sur le fait que la mise en œuvre des recommandations est destinée à améliorer le système électoral et la démocratie.

Budget

Malgré ces recommandations, les trois entités qui ont fait leurs bilans hier sont unanimes pour dire que la période d’avant les élections et le jour J se sont déroulés généralement dans le calme et la sérénité. Depuis le début du processus électoral, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) annonce avoir fait le possible pour mettre en œuvre les recommandations malgré toutes les contraintes. Les finances figurent parmi ces contraintes. Surtout à entendre le bilan de la mission de l’Union africaine qui déclare que même avec la contribution des partenaires techniques et financiers au Basket Fund ainsi que la subvention venant de l’État, «l’estimation du budget prévu pour les trois élections est loin d’être atteinte en ce moment», explique la cheffe de la mission électorale de l’Union africaine.

Ravo Andriantsalama

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