MAINTIRANO - Trois gendarmes blessés par balle

L’otage est hors de danger après sa libération.

Insécurité. Un vol de bétail est à l’origine des accrochages successifs entre dahalo et Forces de l’ordre, dimanche, dans le district de Maintirano. Résultat, une femme prise en otage a retrouvé la liberté. 

Le chef du Groupe d’appui à la police judiciaire, le commandant de brigade et un troisième gendarme, un stagiaire, ont été touchés par balle. Pour le premier, le projectile est passé par son front. Les deux autres en ont reçu dans les pieds. Deux civils, membres du fokonolona, ont également été blessés. Le pronostic vital n’est engagé pour aucune des cinq victimes. Grâce à un 4x4 de la Gendarmerie, elles ont été transportées à l’hôpital pour recevoir à temps des soins.

Des dahalo, dont le nombre est indéterminé, ont envahi le village d’Ankisatra de bonne heure. Ils ont rassemblé environ quatre-vingts zébus et sont repartis avec. Les gendarmes du poste fixe local ont demandé du renfort. 

Sans tarder, huit éléments d’intervention de Maintirano y ont été envoyés. En même temps, leurs collègues du poste fixe de Betanatanana ont été mobilisés. Ceux de Bemonto se sont chargés du bouclage de la zone.

Affronté

Lors de leur fuite, les dahalo se sont séparés pour former trois groupes. Certains ont conduit le bétail, d’autres ont affronté les Forces de l’ordre appuyées par le fokonolona. Dans l’après-midi, des accrochages en série ont eu lieu au cours desquels la Police nationale, la Gendarmerie nationale et l’Armée malgache ont vu trois de leurs frères touchés. Mais cela ne les a pas empêchées de continuer l’opération pour sauver l’otage.

« Certains des malfaiteurs ont apparemment été touchés par les balles, mais aucune information précise n’est pour le moment disponible ni sur leur nombre ni sur leur sort, car ils sont encore parvenus à s’échapper », rapporte une source sur place.

Trente-cinq des bœufs volés ont pu être récupérés. Ils ont été directement ramenés au village par les civils, escortés par six hommes armés. Les autres militaires et gendarmes ont voulu pourchasser les dahalo jusqu’à ce qu’ils retrouvent les autres bêtes.

Gustave Mparany

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