La réunion technique de la Plateforme Black-eyes à la résidence de la régionBoeny. |
Les potentialités et l’avenir de la filière porteuse de l’économie de la région Boeny, le black-eyes ou lojy, étaient au centre des discussions de la plateforme à la fin du mois de mai dernier, à la résidence de la région Boeny, près du grand baobab du bord de la mer.
Plusieurs points ont été abordés mais le plus important était l’ouverture de la plateforme du black-eyes vers la plateforme des grains secs.
La réunion technique était aussi l’occasion de déterminer la date de lancement de la campagne d’exportation du black-eyes.
Il a été ainsi décidé que l’exportation débutera quand la maturité du produit sera atteinte à 50 %. La direction régionale du commerce se chargera d’avancer cette date à la région Boeny.
En 2022, le prix plancher du kilo de lojy était fixé à 2900 ariary. Chaque année, Madagascar exporte 45000 tonnes dont seize mille pour la région Boeny, de 2016 à 2019. La production de black-eyes a diminué depuis l’année 2020 pour Boeny.
Le black-eyes est une des variétés de haricot sec (lojy) cultivées à Madagascar. Connu aussi sous le nom de niébé, c’est une légumineuse herbacée tropicale appartenant à l’espèce appelée Vigna unguiculata. Le black-eyes est une culture à vocation exportatrice et son prix ne cesse d’augmenter.
La culture du black-eyes a été lancée au milieu des années 90 sous l’impulsion de plusieurs entreprises privées dont la plus importante est la Société de Production Agricole ou SopAgri.
Elle a initié la production de black-eyes dans les zones d’Ambato-Boeny et Manerinerina (Malakialina) à travers un système d’encadrement paysan.
Vero Andrianarisoa