Des opérateurs économiques étrangers et malgaches en discussion. |
Franc succès. Les échos de la mission des huit opérateurs canadiens et sud-africains, qui étaient ici la semaine passée, sont plutôt positifs. Pendant deux jours, ces acheteurs ont rencontré les quarante sociétés sélectionnées par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo, au Radisson Blu Ambodivona. La CCIA annonce que les rencontres menées avec les entreprises locales ont été un succès. Ces entreprises en contact avec les acheteurs étrangers ont pu bénéficier de formations, mais aussi d’une initiation au marché américain, en particulier le Canada, un pays qui représente encore des opportunités pour les entreprises d’exportation malgaches.
« Les rencontres ont permis de faire connaître aux quarante entreprises exportatrices le contexte économique, culturel et commercial au Canada. Mais elles ont aussi permis de présenter l’outil de financement pour la facilitation de l’investissement et de l’entrepreneuriat dans la Grande île ainsi que la procédure liée à l’exportation qui est en vigueur dans le pays », indique la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.
Les missionnaires canadiens et sud-africains ont porté une attention particulière aux entreprises qui opèrent dans l’agribusiness et les services. Celles-ci ont d’ailleurs reçu plusieurs commandes au cours de leurs missions économiques au Canada, dans le cadre des MECC.
La place des femmes dans le monde du commerce a également été au centre des discussions, ainsi que des formations lors de cette mission d’acheteurs dans le pays. D’ailleurs, cette édition, qui est la cinquième du genre, a été dédiée à «promouvoir la place des femmes malgaches dans le commerce, pour une croissance inclusive et durable». Sur les quarante entreprises en contact avec ces acheteurs, 80 % sont dirigées par des femmes.
La conclusion de partenariats est également au rendez-vous. Les acheteurs ne sont pas venus qu’en prospection, plusieurs entreprises ont pu conclure des partenariats avec ces opérateurs étrangers. Les sociétés qui ont été en contact avec les acheteurs canadiens et sud-africains sont principalement des sociétés exportatrices. Elles opèrent dans différentes filières, notamment la vanille, les épices, les grains secs ou encore les huiles essentielles. Elles sont généralement dans l’agribusiness et les services.
Ces sociétés envisagent alors de rendre leurs produits plus compétitifs pour satisfaire la demande croissante de ce marché américain. « Nous sommes face au défi de la demande sur le marché canadien, elle croît toujours. Nous devons donc améliorer la capacité de production de nos entreprises, pour cela nous avons besoin de plus d’investissements », fait-on savoir.
Itamara Randriamamonjy