CÉLÉBRATION 26 JUIN MAHAJANGA - Un quart d’heure de feux d’artifice

 La célébration de la Fête nationale du 26 juin à Mahajanga n’a pas dérogé à la règle comme chaque année. De nombreuses activités culturelles, artistiques et de nombreux événements ont marqué l’occasion.

La retraite aux flambeaux organisée par la préfecture de Mahajanga avec la commune dans la soirée du 25 juin au départ de l’Hôtel de ville, vers 18h30, était un grand rendez-vous très attendu par les tout-petits.

Ils étaient six cents enfants à recevoir gracieusement des lampions distribués par la commune de Mahajanga et les autorités locales. Puis, ils ont ensuite rejoint la plage du village touristique, lieu du tir des feux d’artifice.

Mais grande fut la déception de tout le monde et des enfants cette année car le spectacle n’a duré qu’un quart d’heure, si l’on enlève les longs temps morts entre les tirs.

Les artifices de grands bouquets de bombes, pyrotechnies, ou de fortes explosions ont manqué. Seuls des crépitements et pétarades de fusées ont illustré la mer. Le spectacle n’était pas au rendez-vous cette fois, contrairement aux années précédentes.

« Nous étions arrivés depuis 15h sur place car des activités ludiques comme des courses de sacs, des vitsily et colin-maillard étaient organisées. On était impatient de regarder les feux d’artifice mais nous sommes déçus. Les grandes bombes étaient absentes. Les tirs ne sont même pas montés à 20 m de haut », ont déploré les parents des enfants.

Les premières détonations ont commencé vers 19h, suivies dix minutes après de crépitements et de petites explosions ainsi que de quelques détonations. La scène s’est achevée vers 19h25. À la grande désillusion de milliers de personnes réunies au village touristique.

« La prochaine fois, il faut déplacer les tirs au bloc administratif car nous n’avons pas pu voir les feux. Cela fait plusieurs années que les artifices sont tirés au village, alors que tout le monde ne peut pas se déplacer là-bas », a conseillé un père de famille.

Le traditionnel défilé s’est déroulé comme chaque année devant l’hôtel de ville. Les militaires et Forces de l’ordre ainsi que les élèves et des associations civiles et sportives, politiques, ont participé à cette procession qui a duré plus de trois heures.

Vero Andrianarisoa

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