RALLYE VHR - Le trio Randriantahiry sur P404 sacré

La famille Randriantahiry sur P404 remporte la victoire du troisième rallye VHR.

Troisième participation réussie. L’équipage Mijoro Randriantahiry accompagné de ses deux fils, Miranto et Mihamintsoa, sur Peugeot 404 Safari moteur 88 année 1977, dans la catégorie Prestige, termine premier au classement général de la troisième édition du Rallye Véhicule Historique de régularité (VHR). Le rallye s’est étalé sur trois jours, d’Antananarivo vers Antsirabe en passant par Ampefy, aller et retour sur une distance totale de 540 km. 

« Nous avons choisi la moyenne de 50 km/h sur la RN1, puis 45 km/h sur la RN43 d’Ampefy-Antsirabe… Nous n’avons plus fait de reconnaissance car nous avons déjà participé aux deux précédentes éditions », souligne Mijoro Randriantahiry. Cette famille a fini deuxième lors de la première et la deuxième journée. Elle a terminé 20e  lors de sa première participation, puis 8e l’année dernière. 

« Nous avons acheté la voiture en 2019 et nous l’avons restaurée nous-mêmes, dans notre garage Sweety Collection », livre le père. 

Expérience différente

Un autre équipage de la catégorie Prestige, le trio Sylvain-Mathias-Tahiry, au volant d’une Land Rover, se trouve en seconde position. L’équipage Naina-Antsa-Gisèle sur Renault 4CV, dans la catégorie Old, complète le podium. Progression considérable 

La catégorie Classique a été remportée par Rivo Aina, Harena et Ryan qui ont conduit une Renault Alpine V6 GT. La victoire de la catégorie Légende est revenue au duo Bruno-Maminiaina sur une Jaguar XK 120. 

À sa deuxième participation, le champion du monde WRC, Didier Auriol, au volant d’une Lotus Catheram, grimpe cette fois quatre marches pour finir à la onzième place. « C’est une expérience complètement différente. Le rôle du copilote a beaucoup plus d’importance que celui du pilote… Nous avons perdu beaucoup de temps dans la première étape parce que nous avons pris des pénalités sur les pointages. Nous nous sommes arrêtés pour dépanner la Team italienne et nous avons accumulé des pénalités », confie Didier Auriol à l’arrivée. 

« De plus, la voiture ne démarrait pas au départ comme l’année passée, mais cela a été réglé. C’est très positif. Nous progressons régulièrement. L’année prochaine, nous essayerons de faire mieux », ajoute-t-il. 

L’utilisation désormais des transpondeurs comme matériel de chronométrage, a beaucoup facilité la tâche des organisateurs dans l’établissement du classement. 

Serge Rasanda

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne