La terreur s’est installée à Masiaboay Mahajanga samedi peu avant l’aube. |
Des bandits armés ont perpétré une double attaque. Un membre du conseil municipal a été battu à coups de hache à la tête, aux bras et aux jambes.
Entre attaque à main armée et règlement de comptes, une escouade de bandits équipés d’un arsenal d’armes blanches a semé la terreur dans le village de Masiaboay à Mahajanga. Un conseiller municipal de la commune rurale de Belobaka a été atrocement agressé à coups de hache avant d’être laissé pour mort. Ce chef de famille souffre de graves blessures à la tête, aux bras et aux jambes.
Les malfaiteurs, s’attendant à trouver une importante somme d’argent chez lui sont repartis avec une maigre somme de quinze mille ariary. En usant de violence, ils ont également arraché le collier de la femme du conseiller municipal pris pour cible. Ils ont en outre dérobé des bouteilles d’huile qui se trouvaient dans la petite épicerie du couple. Un foyer situé à environ 200 mètres de celui du membre du conseil municipal a également été assailli. Dans cette demeure, les voleurs ont dérobé une somme en numéraire évaluée à deux cents millions d’ariary.
Blessures mortelles
Cette double attaque à main armée a été perpétrée samedi aux alentours de 4 heures du matin. Une heure plus tôt, l’escouade de malfaiteurs avait déjà rodé dans les environs, selon les témoignages des riverains. Munis de barres à mine, les brigands n’ont pas eu de mal à fracturer les portes des maisons attaquées pour s’introduire chez leurs victimes. Bien que de l’argent et des objets aient été subtilisés, la thèse d’un règlement de comptes est évoquée pour le cas du conseiller municipal. En effet, avant de prendre la fuite, ses agresseurs ont indiqué que les blessures qui lui avaient été infligées étaient suffisamment graves pour qu’il succombe. Le chef de famille a été évacué d’urgence vers le centre hospitalier d’Androva à Mahajanga, où son état a été jugé critique.
Andry Manase