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| Les voleurs ont chargé la récolte dans une charrette puis ont brûlé les sacs qui la contenaient. |
Des voleurs ont infiltré une veillée funèbre pour surveiller un cultivateur, puis ont dévalisé sa maison. Cinq individus, comprenant le guetteur, le cerveau et les auteurs du cambriolage, ont été appréhendés.
Un fait divers inhabituel s’est déroulé dans la localité d’Antsapanimahazo dans la nuit de mardi à mercredi. Cinq individus ont été appréhendés pour vol de récolte. Les malfaiteurs avaient minutieusement planifié leur coup. Avant de passer à l’action, ils ont mis en place un plan détaillé. Tandis que le cerveau déterminait la date et l’heure précises du vol, ses complices étaient déjà prêts à agir.
Informés que le cultivateur ciblé quittait son domicile pour se rendre dans l’agglomération centrale de Faratsiho pour une veillée funèbre, les voleurs ont saisi l’occasion pour passer à l’acte. Selon des sources proches de la Gendarmerie nationale, l’un des malfaiteurs avait suivi le cultivateur pour communiquer en temps réel les moindres mouvements de celui-ci à ses complices.
Le complice chargé de surveiller la victime envoyait des SMS à ses complices pour les tenir informés en permanence des faits et gestes du cultivateur. Pendant ce temps, les autres voleurs se sont introduits dans la maison pour dérober du riz fraîchement récolté.
Stupéfait
Après avoir mis la main sur le butin, ils l’ont chargé dans une charrette qu’ils ont emmenée avant de brûler les sacs en polyéthylène qui les contenaient pour dérouter le propriétaire. En rentrant chez lui le lendemain, le cultivateur a été stupéfait de constater que toute sa récolte avait disparu. Sans tarder, il a porté plainte à la gendarmerie. Une enquête a été immédiatement ouverte, ce qui a permis d’identifier les personnes impliquées dans cette affaire. Ainsi, le commanditaire ainsi que les trois auteurs ont été démasqués, tout comme l’individu chargé de surveiller le cultivateur, qui a fait les frais de l’affaire. La marchandise a été restituée après avoir été retrouvée par la gendarmerie.
Andry Manase