Une opération de relance. C’est ce que l’État compte entreprendre concernant la filière d’exportation de bananes. En déplacement à Brickaville hier, Andry Rajoelina, président de la République, a indiqué que le sujet sera discuté lors du prochain conseil des ministres.
Lors de la remise de l’unité industrielle de production de chips à Brickaville hier, le locataire d’Iavoloha a néanmoins esquissé une idée de ce que l’État pourrait entreprendre pour relancer l’exportation de bananes. D’abord, le site pilote sera le district de Brickaville et ses environs. Cette circonscription est celle qui produit le plus de bananes dans le pays, avec 150 000 tonnes par an.
Comme l’a rappelé le chef de l’État, l’exportation de bananes était l’une des principales activités économiques à Brickaville du temps de feu Didier Ratsiraka, ancien président de la République. Une maladie touchant le fruit a cependant mis à mal la filière. Elle ne s’en est pas relevée jusqu’ici. Aussi, selon Andry Rajoelina, l’État compte-t-il à nouveau encourager les agriculteurs à reprendre la plantation de bananes.
Dans cette idée de relance de la filière d’exportation de bananes, l’État veut s’appliquer à renforcer l’accessibilité des terres agricoles aux paysans, ainsi qu’à faciliter l’augmentation des surfaces de plantations de bananes. Pour optimiser la production, “nous allons collaborer avec le Fofifa [Centre national de recherche appliquée au développement rural] afin d’identifier les meilleurs plants de banane”, ajoute le locataire d’Iavoloha.
Garry Fabrice Ranaivoson