ANKAZOBE - Vingt-et-un présumés ravisseurs abattus

Le ministre des Forces armées et celui délégué à la gendarmerie nationale, sont à Ankazobe.

Une opération militaire a été renforcée à Ankazobe. Vingt-et-un kidnappeurs présumés ont été tués et quatre-vingt-deux autres incarcérés. Il reste trois otages à sauver.

Action ! L’Armée et la Gendarmerie se lancent de nouveau dans la chasse aux criminels dans le district d’Ankazobe. Le bilan de la première opération déclenchée depuis décembre fait état de vingt-et-un ravisseurs présumés, éliminés, et quatre-vingt-deux autres envoyés en prison.

Les troupes entrent actuellement dans la seconde phase de l’opération. Elles viennent d’être renforcées. 

Il reste trois otages à libérer. Ils ont été enlevés à Manontanitsiloza, de la commune de Talatan’Angavo, le 25 mars. « Aucun d’eux n’a encore retrouvé la liberté. Des personnes ont été déjà arrêtées et interrogées à la gendarmerie. Elles sont soupçonnées de complicité. Elles ne sont pas encore emmenées au parquet », indique une voix judiciaire.

Assoiffée de paix 

Le nouveau coup des unités en treillis vise surtout à récupérer et ramener ces otages à leurs familles, sains et saufs. Le ministre des Forces armées, le général Lala Monja Delphin Sahivelo, et celui délégué en charge de la Gendarmerie, le général Andry Rakotondrazaka, ont déployé sur place les troupes cette semaine. 

Les deux membres du gouvernement ont, en même temps, donné des consignes liées à la sécurité aux villageois et aux autorités locales. Aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui sont de mèche avec les malfaiteurs, selon eux. « Certes, un kidnapping s’est encore produit, mais les gendarmes et militaires ont continué leurs efforts dans le district d’Ankazobe. Ils ont montré leur unité sur le terrain », reconnaissent-ils.

Talatan’Angavo, en particulier, bénéficie désormais d’un poste fixe de la gendarmerie dont les effectifs ont été multipliés, tout comme ses frères d’armes. 

« Les deux entités intensifieront les opérations communes sur le terrain pour répondre au plus vite aux besoins de la population assoiffée de paix. Tout cela repose sur l’éradication de toutes formes d’insécurité perpétrées par les bandits», communique le ministère des Forces armées. 

La précédente situation alarmante semble se dissiper et un vent d’optimisme insuffle un sentiment d’espoir chez les habitants et familles des otages.

Hajatiana Léonard

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