VIOL À IMERINTSIATOSIKA - Andrianambinintsoa risque la castration

Le nouveau code pénal sera appliqué aux viols commis depuis  le 26 février 2024, selon la procureure de la République  Narindra Navalona Rakotoniaina.

Johnny William Andrianambinintsoa, alias Da-Willy, auteur présumé du viol sur une fillette à Imerintsiatosika, a été arrêté hier à Anosibe. Il risque la castration chirurgicale.

Sa cavale n’aura duré que 24 heures. Le violeur présumé d’une fillette de six ans à Imerintsiatosika, Johnny William Andrianambinintsoa ou Da-Willy, 23 ans,  a été cueilli par la police de bon matin, hier, à Anosibe. Il dormait tranquillement dans un taxibe dont il était l’aide-chauffeur.

Il a été soumis à une enquête avant d’être déféré au parquet ce jour.  Il sera, en principe, mis en détention préventive selon la politique pénale concernant les viols. Le mandat de dépôt est systématique pour tout violeur du moment que les charges sont établies.

La date de son procès sera définie à l’issue de son passage au parquet. Si le tribunal le juge coupable, il risque d’être le premier violeur à subir la castration chirurgicale prévue par le nouveau code pénal. Il serait le seul et l’unique responsable de l’agression sexuelle d’une petite fille de 6 ans, à Imerimandroso Imerintsiatosika.

« La loi retouchée a été promulguée le 26 février 2024. Nous avons reçu l’ampliation aujourd’hui (ndlr : hier). Notre loi pénale n’a aucun effet rétroactif. Donc, elle sera seulement appliquée à tous ceux qui ont commis un viol à partir de cette date citée », assène la procureure de la République Narindra Navalona Rakotoniaina, cheffe du parquet auprès du tribunal de première instance d’Antananarivo.

À s’en tenir à ses explications, Da-Willy risque bientôt la castration chirurgicale. Mais en attendant le jour où il comparaîtra à la barre de la cour criminelle, il croupira en prison.

La ministre de la Population et des Solidarités Haingo Elisette Fomendraza, choquée au plus haut point par le forfait de Da-Willy, a encore répété, hier, qu’il n’existe aucune tolérance pour les violeurs. Il s’agit, d’après elle, du propre engagement du président de la République dans la lutte contre les violences sexuelles.

Déchirée

La famille et les proches de Da-Willy avouent singulièrement être déçus de son crime. C’était dimanche en fin d’après-midi, il aurait abusé de l’enfant, orpheline de père, après l’avoir envoyée lui acheter des cigarettes.

La partie intime de la victime a sérieusement été déchirée. Le médecin local l’a examinée et l’a ensuite transférée à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) où elle est actuellement prise en charge.

Son agresseur a pris la fuite. Les Forces de l’ordre ont intensifié la recherche avant qu’un renseignement fiable leur soit parvenu, hier. Il s’est fait cueillir par des policiers du cinquième arrondissement.

Le commissaire Lydie Rasoamanarivo, cheffe du service central de la Police des mœurs et de la protection des mineurs a indiqué qu’il sera amené au parquet ce jour.

Hajatiana Léonard

1 Commentaires

  1. Donc la castration est un engagement personnel de Rainilainga pour marquer de ses griffes l'intolérance et l'obscurantisme dans un code pénal qui n'a jamais été appliqué à la lettre ...

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